« L’étude d’Influence Communication vient prouver que la quantité d’information diffusée dans une région a un réel impact sur la participation aux élections. On peut manifestement voir que les citoyens sont moins nombreux à voter dans les régions de Montréal, de l’Abitibi et de l’Outaouais, où la proportion de nouvelles locales est plus faible qu’ailleurs », a expliqué Alain Caron, président du CPSC.
« Cette analyse justifie l’imposition de quotas de nouvelles locales plus importants à la télévision traditionnelle. La télévision est le média qui contribue le moins à l’information locale, mais le Conseil doit tenir compte du fait que c’est encore à la télévision que les Québécois sont les plus nombreux à s’informer », d’ajouter Nathalie Blais du Service de recherche du SCFP.
Le CPSC a argumenté, lors de sa présentation devant le CRTC, qu’une augmentation de la quantité de nouvelles locales à la télévision traditionnelle (et par le fait même sur les sites Internet des diffuseurs) permettrait au Conseil d’atteindre d’importants objectifs démocratiques de la Loi sur la radiodiffusion.