Depuis l’annonce dimanche dernier de la candidature de Pierre Karl Péladeau dans la circonscription de Saint-Jérôme, ils subissent les commentaires désobligeants de différentes personnes. Ces commentaires surviennent dans le cadre de la campagne électorale en cours et mettent en cause leur capacité à accomplir leur métier avec professionnalisme.
Les employés de la salle de rédaction du Journal de Québec déploient tous les efforts possibles, au quotidien, pour exercer leur métier selon les plus hauts standards d’intégrité, d’indépendance journalistique et de liberté de presse.
Ils invitent à ne pas confondre la chronique et l’éditorial avec la couverture journalistique directe.
Aucune entreprise de presse, au Québec ou ailleurs dans le monde, n’offre un cadre parfait pour l’exercice de la profession journalistique. Mais les employés du Journal de Québec ont toujours défendu avec succès leur indépendance et leur crédibilité en s’appuyant sur des actions de leur syndicat, sur leur code d’éthique et de déontologie ou sur le travail d’organismes de défense de la liberté de presse. Cette défense se poursuivra pendant et après la campagne électorale.
Par exemple, les journalistes et photographes du Journal de Québec réclament et continueront de réclamer que Québecor adhère au Conseil de presse du Québec.
Il faut aussi savoir que l’article 22.05 de leur convention collective interdit à la direction du Journal de modifier et publier le texte signé d’un journaliste sans l’accord de ce dernier.
Au sujet du passage en politique de M. Péladeau et de ses répercussions, les membres du syndicat accompliront leur travail en couvrant la discussion publique en cours selon les règles de l’art. Sur la question des actions de Québecor détenues par M. Péladeau, le syndicat s’en remet à la compétence du commissaire à l’éthique et à la déontologie de l’Assemblée nationale.
En espérant que cette mise au point sera entendue et pour éviter d’être plus longuement désignés comme sujets de la campagne électorale, les membres du syndicat n’entendent pas émettre d’autres commentaires.
Comptant environ 111 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 7700 membres du secteur des communications au Québec et 1300 autres en contrat de service. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivant : les affaires sociales, l’éducation, les universités, les municipalités, l’énergie, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et urbain, ainsi que le secteur mixte.