« L’étude de la Santé publique n’est pas du tout rassurante et confirme plusieurs des préoccupations et des appréhensions des citoyens, de groupes de médecins et des collectivités face aux impacts des mines d’uranium, premier maillon de la chaîne du nucléaire » affirme Ugo Lapointe, cofondateur et porte-parole de la coalition Québec meilleure mine.
« L’étude de la Santé publique n’est pas du tout rassurante et confirme plusieurs des préoccupations et des appréhensions des citoyens, de groupes de médecins et des collectivités face aux impacts des mines d’uranium, premier maillon de la chaîne du nucléaire » affirme Ugo Lapointe, cofondateur et porte-parole de la coalition Québec meilleure mine.
Maintenir le moratoire sur les mines d’uranium
À l’instar des moratoires existants en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et dans l’État de la Virginie, la coalition demande au nouveau gouvernement de Philippe Couillard de maintenir le moratoire sur les mines d’uranium au Québec, et ce, tant qu’il n’y aura pas eu une évaluation de l’ensemble des risques et dangers de cette filière, de sa pertinence, et tant que la population du Québec, les nations autochtones et les collectivités affectées n’auront pas été pleinement consultées.
Rappelons que la coalition a récemment critiqué le rapport du groupe DIVEX mandaté par le ministère de l’Environnement pour faire la lumière sur l’état des connaissances des risques et des impacts des mines d’uranium. « L’étude de l’INSPQ, plus rigoureuse, vient contrebalancer le rapport du groupe DIVEX, qui présentait à notre avis un portrait rose et trop sommaire des risques, des impacts et des incertitudes reliés à aux mines d’uranium. Le principe de précaution s’impose » affirme Dr. Éric Notebaert, professeur à l’Université de Montréal et membre de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement.
BAPE générique sur les mines d’uranium
Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) évaluera prochainement la filière uranifère au Québec. Le mandat du BAPE s’étend sur un an, soit du 20 mai 2014 au 20 mai 2015. L’étude de l’INSPQ, rendue publique (http://www.inspq.qc.ca/nouveautes-publications) le 25 avril dernier, a été commandée en 2009 par la direction de la Santé publique de la Côte-Nord dans la foulée de la forte opposition d’un projet uranifère à Sept-Îles. L’opposition aux mines d’uranium s’étend aujourd’hui à plus de 400 municipalités, organismes et nations autochtones du Québec, notamment la Nation Cri de Mistissini, qui est prise avec le projet uranifère le plus avancé au Québec (projet Matoush de Strateco).
Des membres et partenaires de la coalition Québec meilleure mine tiendront, dans les prochains jours, un point de presse pour exprimer leurs principales attentes à l’égard des consultations publiques du BAPE sur la filière uranifère au Québec.
Un comité de la Santé publique de la Côte-Nord, dirigé par le Dr. Rénald Cloutier, devrait également bientôt rendre public un rapport sur les enjeux des mines d’uranium.
Voir quelques faits saillants et extraits de l’étude de l’INSPQ en annexe (http://www.quebecmeilleuremine.org/sites/default/files/2014-05-INSPQ-MinesUranium-Annexe_1.pdf).