« La Grèce a servi de laboratoire pour les mesures de ’redressement’ qui ont suivi la crise économique de 2008. Depuis, leurs gouvernements se suivent et se ressemblent. Leur couleur change, mais leur rôle reste le même : celui d’obéir aveuglément aux ordres de l’élite financière européenne », a déclaré M. Fontecilla.
« Les politiques d’austérité ont appauvri la majeure partie du peuple grec. Aujourd’hui, il retrouve sa dignité et reprend son destin en main. C’est un maillon de la chaîne de l’austérité qui se casse. L’exemple de la Grèce risque de bouleverser la donne politique partout en Europe, en commençant par l’Espagne. »
Pour Manon Massé, la victoire de Syriza « lance un signal clair à tous les progressistes. Oui, il existe des alternatives concrètes et réalistes au cycle infernal de l’austérité. Oui, on peut élire un parti qui privilégie les intérêts de son peuple. Oui, il est possible de changer le cours des choses. Les Québécoises et Québécois se butent à un gouvernement inflexible qui nous dit que l’austérité est un passage obligé. Comme l’a fait le peuple grec, nous pouvons sortir de cette impasse et prendre le chemin de l’espoir et de la solidarité », conclut la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
Photo : Pascal Forest