« Le message de nos membres est limpide : elles en ont assez des reculs et de l’appauvrissement. Détentrices d’un diplôme technique en éducation à la petite enfance, les éducatrices sont les techniciennes les moins bien payées, souvent même moins que celles qui détiennent un diplôme d’études professionnelles du secondaire qui travaillent dans le réseau de l’éducation », expliquent les représentants syndicaux Sonia Charette et Dany Maltais.
Le moment du déclenchement de la grève n’a pas été déterminé encore, mais le Syndicat des Métallos s’engage à donner un préavis de plusieurs jours aux parents pour qu’ils puissent s’organiser.
« Le coût de la vie a augmenté de 4,1 % en un an et tout ce qu’on nous propose, c’est un appauvrissement. Avec 2 % d’augmentation et des primes d’assurance qui augmentent sans cesse, nos membres se retrouvent avec moins à la fin du mois », souligne la présidente de l’unité Au jardin de Pierrot (Rouyn-Noranda), Manon Leclerc, membre de la section locale 9291 des Métallos.
Sa consœur du CPE Touchatouille, Patsy Ouellet, membre de la section locale 7065, renchérit : « On en a assez d’être laissées pour compte et traitées comme de simples ’gardiennes d’enfants’. Nous prenons soin de ce qui est le plus précieux pour les familles de notre région, nos enfants. On demande d’être reconnues et que nos emplois soient valorisés à la hauteur de ce qu’on fait. »
Les éducatrices des deux CPE situés en région minière soulignent à quel point il y a un grand décalage entre les salaires et l’évolution des prix dans leur région et l’immobilisme de leur salaire, voire les reculs des dernières années.
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