« Si nous permettons aux conservateurs de continuer à mettre la hache dans les budgets de Radio-Canada, bientôt il ne restera plus rien », a expliqué Denis Bolduc, secrétaire-général du SCFP-Québec et porte-parole de la campagne « J’aime Radio-Canada ». « Radio-Canada est une richesse que nous devrions renforcer ; le SCFP ne va pas rester les bras croisés pendant qu’on déboulonne notre diffuseur public ».
Au cours de la dernière année, ce sont plus de 1300 employés de CBC/Radio-Canada qui ont été licenciés en raison des compressions imposées par le gouvernement Harper et appliquées par le PDG, Hubert T. Lacroix. Depuis que les conservateurs sont au pouvoir, il y a près de 3000 travailleurs en moins à Radio-Canada, moins d’émissions originales et davantage de reprises.
« Avec chaque nouvelle vague de compressions, l’atmosphère au travail devient plus invivable. Les heures s’allongent et la fatigue s’installe. Il faut que ça cesse », a ajouté Raymond Routhier, président du STARF-SCFP 5757 à Québec.
La manifestation s’est amorcée à l’extérieur du Centre des congrès de Québec, où se déroule le congrès du SCFP-Québec, et s’est terminée devant les locaux de la SRC, rue St-Jean. Plusieurs dirigeants du SCFP-Québec ont pris la parole, incluant Isabelle Doyon, présidente du SCFP 675, Benoît Celestino, président du STARF-SCFP 5757, en plus de Denis Bolduc et Lucie Levasseur, respectivement secrétaire-général et présidente du SCFP-Québec.