Le mouvement communautaire n’est pas a ses premières manifestations. Il y a eu des actions locales, puis régionales et nationales. Le communautaire prend des initiatives nouvelles. Ses moyens d’actions sont plein d’imagination et d’énergie. Et les actions vont de la sensibilisation a des actions de visibilité. Des actions dérangeantes se sont aussi mises en branle. Et le communautaire, milieu non syndiqué s’est même mis en grève plusieurs jours pour obtenir son financement.
A Québec, ce 7 février, c’est plus de deux cent militantes et militants de Québec, du Lac St-Jean, de la Cote Nord et du Bas du fleuve qui sont venus occuper l’édifice du Complexe G pour revendiquer une reconnaissance de leur travail et une indexation de leur financement.
C’est autour d’un jeu de Monopoly que les gens se sont rassemblés et ce sont de véritables personnes qui ont joué le banquier, les maîtresses de jeu et les personnes courseuses autour du jeu.
Le lien avec le jeu de Monopoly est clairement expliqué dans la publicité de l’action :
« Avec les politiques d’austérité du gouvernement libéral, si nous ne sommes pas riches, nous sommes tous et toutes perdant-e-s (comme au Monopoly). En coupant dans les services publics et les programmes sociaux, le ministre des finances joue avec la vie des gens qui se retournent vers les organismes communautaires pour obtenir de l’aide. Or, les organismes communautaires croulent déjà sous le poids du sous-financement ; ils ont un besoin grandissant de financement et veulent, eux aussi, passer à GO pour réclamer 475M$ ! »
Les militants et militantes se sont, après une bonne partie de Monopoly, promené-e-s au rez de chaussée du Complexe G sous les regard des agents de sécurité. Au retour dans le hall d’entrée ce sont slogans et chansons qui ont couronné cette belle action.
Merci aux organisatrices et organisateurs pour cette occupation symbolique mais significative.