Tiré du site de Greenpeace Canada.
« Le fédéral et le provincial se lancent la balle sur la juridiction du dossier du caribou, mais où est la place pour l’écoute des Premières Nations. Il faut prioriser le leadership autochtone plutôt que jeter le blâme sur les Premières Nations pour détourner l’attention des inactions et manquements du ministère des forêts, de la faune et des parcs. »
Olivier Kölmel, chargé de campagne Nature & Alimentation pour Greenpeace Canada, à déclaré :
« Nous sommes estomaqués par la malveillance et le détournement de responsabilité du gouvernement québécois face au sort du caribou. Cela fait quasi 20 ans que nous sommes témoins de délais chroniques, de fausses excuses et de l’inaction du Québec dans ce dossier. Insinuer que des communautés autochtones sont la cause du déclin du caribou est effronté, alors que le ministre continue d’écarter leurs plans de protection. Les propos du ministre sont plus que déplacés et un bel exemple du racisme systémique au sein de notre gouvernement. Les peuples autochtones sont les plus touchés par la crise de la biodiversité. Un décret d’urgence de la part du fédéral est plus que bienvenu. »
Selon Greenpeace, le Québec n’a pas une approche holistique de la gestion du territoire, ni une intégration systématique des besoins et droits des peuples autochtones. En 20 ans, les populations de caribous des bois ont chuté de 30%. La cause principale est la perte d’habitat en forêt boréale due en grande partie à l’activité industrielle.
Le gouvernement fédéral a donné au gouvernement du Québec jusqu’au 20 avril 2022 pour démontrer leurs efforts de rétablissement et de protection du caribou. Si ceux-ci sont jugés insuffisants, le gouvernement fédéral est prêt à émettre un décret d’urgence, assurant une protection de l’habitat essentiel du caribou des activités industrielles pour cinq ans, minimalement. Cette imposition fédérale serait conforme, selon la Loi des espèces en péril.
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