Tiré de El Watan.
« Si nous permettons aux intérêts étrangers de dresser un pays africain contre un autre (pays africain), nous ne progresserons pas », a-t-il déclaré, s’interrogeant sur la « légitimité que pourrait avoir l’UA si elle ne parvient pas à sanctionner un membre portant atteinte à ses principes de base ».
Il a en outre indiqué que le Maroc a « déployé ses soldats dans la zone tampon d’El Guerguerat en novembre dernier, car il croyait, lui et ses alliés au Conseil de sécurité de l’ONU, la France et les Etats-Unis, que le Conseil de sécurité n’allait pas protester et que les Sahraouis allaient se contenter de protester ». « Le Maroc ne s’attendait pas au déclenchement d’une guerre qui ne touchera à sa fin, cette fois-ci, que lorsque le Maroc mettra fin à son occupation du territoire de la République sahraouie », a ajouté Ould Salek.
Il a rappelé que le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui devait être organisé depuis des décennies et que « le Maroc a tout fait pour le bloquer parce qu’il sait que les Sahraouis ne voteront jamais en faveur de l’annexion de leur territoire par le Maroc ». Le déploiement de soldats marocains dans la zone tampon d’El Guerguerat, dans le sud-ouest du Sahara occidental, et leur agression contre des civils sahraouis le 13 novembre, en violation du cessez-le-feu de 1991, a été la cause directe de la reprise de la lutte armée par les Sahraouis.
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