Un plan de transition économique ambitieux
Le plan de transition économique élaboré par Québec solidaire sera la proposition centrale de sa campagne électorale. À contre-courant des autres partis politiques, Québec solidaire entend placer l’environnement au coeur de ses priorités et proposer à la population québécoise une réelle alternative afin de moderniser l’économie pour affronter les défis des changements climatiques.
« Ce qu’on propose, c’est de faire de la transition économique le nouveau projet national du Québec. Ce n’est pas avec des demi-mesures que l’on va adapter les secteurs névralgiques de notre économie aux changements climatiques qui frappent à nos portes. Ce n’est pas en construisant plus d’autoroutes ou en sortant plus de pétrole de nos sols que nous allons sauver la planète. Ça nous prend une révolution. On peut devenir le premier pays à gagner la bataille des changements climatiques, et c’est avec un gouvernement solidaire qu’on va y arriver », a martelé la candidate au poste de première ministre.
Au service des gens qui travaillent fort
La campagne qui s’amorce aujourd’hui, la plus importante dans l’histoire du parti, permettra à Québec solidaire d’élargir ses rangs en faisant élire des député.es aux quatre coins du Québec. Pour Manon Massé, son parti est prêt à passer à l’offensive et de proposer des solutions concrètes pour améliorer les conditions de vie des gens qui travaillent fort.
« Dans les derniers mois, Gabriel et moi on a parcouru des milliers de kilomètres, on est sorti de Montréal cent fois plutôt qu’une. On a écouté les gens, et partout ils nous ont dit la même chose : il est temps que quelqu’un parle pour le peuple », a insisté la porte-parole solidaire.
« Parler pour le peuple, c’est proposer une assurance dentaire pour tout le monde, du transport collectif à moitié prix, la gratuité scolaire à tous les niveaux et un salaire à 15$ l’heure minimum. C’est aussi faire l’indépendance du Québec et j’ai pas peur de le dire ! Ça a jamais été aussi urgent de sortir du bourbier pétrolier canadien et je ne m’excuserai pas de vouloir le faire le plus tôt possible », a fait valoir Mme Massé. .
« Le 1er octobre, le Québec doit choisir entre la vieille classe politique et un mouvement politique différent et populaire. Je pense qu’après 15 ans de gouvernement libéral, les gens sont prêts à faire confiance à des visages nouveaux. On va donner tout ce qu’on a. J’ai bien l’impression qu’on va causer la surprise », a-t-elle conclu.
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