Ce groupe souligne que, jusqu’à présent, seule l’agence d’évaluation d’impact du Canada a évalué le projet, et ce, seulement dans la zone d’exploitation portuaire. Autrement dit, précise-t-on, les impacts de la desserte terrestre sur l’ensemble de la Montérégie (jusqu’à 2 000 camions par jour en dernière phase du projet) et les enjeux qui en découlent (augmentation des émissions de gaz à effet de serre, transport de matières dangereuses, conséquences sur la qualité de vie de la population) n’ont pas été pris en compte dans leur évaluation.
On demande donc que le ministre de l’Environnement du Québec, monsieur Benoît Charette, use du pouvoir qui lui est imparti et confie un mandat au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) d’évaluer les impacts de la desserte terrestre (routes et voie ferrée) du projet de terminal portuaire de Contrecœur. Cette demande, rappelle Laurie-Anne Dansereau porte-parole du groupe, c’est aussi une façon de rappeler que nous devrions, au Québec, pouvoir décider et évaluer, par notre propre système législatif, si nous trouvons acceptable ou non de vivre avec les conséquences d’un aussi gros projet. L’enjeu du réchauffement climatique nous amène à penser autrement l’économie et l’emploi. Il en va de l’avenir de la planète et des êtres humains qui l’habitent ! L’impact sur l’environnement des grands projets industriels doit donc être étudié avec attention.
On convie la population à cliquer sur le lien https://signez.quebecsolidaire.net/bape-contrecoeur pour réclamer la tenue d’un BAPE.
Pour informations : Laurie-Anne Dansereau, laurie-anne.dansereau.1@ulaval.ca
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