Tiré du blogue de l’auteur.
Elles sont dorénavant à la frontière américano-mexicaine et commencent à tenter de la franchir, près de la ville mexicaine de Tijuana. Donald Trump avait décidé de protéger la frontière pour interdire toute entrée non autorisée. Il a commencé à y faire construire un mur, pour des sommes d’ailleurs importantes. Il y a déployé également quelques troupes, avec mission d’ouvrir le feu après sommation sur d’éventuels individus tentant de pénétrer de force. Mais ceci restera notoirement insuffisants si les migrants reçoivent la consigne de passer de force.
Mais comme la frontière elle-même est longue de plus de 1500 km, il est douteux que l’armée puisse la protéger, face à des migrants apparemment décidés à tout pour le faire. Compte-tenu de cette constatation, des citoyens américains résidents près de la frontière ont décidé de former des milices armées qui auront moins de scrupules à tirer sur les forceurs de barrage.
Ceci, au jour où cet article est écrit, ne s’est pas encore produit. Mais on peut prévoir qu’un incident grave ne manquera pas de survenir, si des migrants plus décidés que les autres décidaient de tenter de passer. On imagine sans peine les échos qui seront donnés à un tel événement dans l’opinion mondiale bien informée.
En Europe comme dans d’autres parties du monde le refus de Washington de laisser entrer quelques centaines, à ce jour, de migrants, est généralement critiqué. On rappelle que les Etats-Unis eux mêmes ont accueilli depuis le début du 20e siècle des dizaines de millions d’émigrés européens qui se sont bien adaptés. Pourquoi ne plus jouer le jeu ? Serait-ce la volonté de protéger des emplois de plus en plus rares. Serait-ce du racisme blanc anti-latinos ? Serait-ce aussi la constatation que si les Etats-Unis acceptaient de s’ouvrir à l’immigration latino-américaine, ce seraient rapidement des millions de latinos qui s’introduiraient, bouleversant les équilibres sociaux actuels ?
Ces éléments jouent certainement. Mais il semble qu’un nouvel argument soit présenté aux autorités à la suite de renseignements obtenus par certains services et encore peu diffusés. On pourra légitimement se demander s’il ne s’agit pas de fausses informations destinées à discréditer les migrants. Il reste qu’elles n’ont rien d’invraisemblables. Parmi ces migrants se trouveraient quelques centaines de jeunes hommes ne se distinguant évidemment pas des autres, et qui seraient des membres des diverses mafias qui ravagent le Mexique, le Guatemala, le Honduras notamment. Ils obéiraient aux consignes d’une organisation clandestine mise en place pour les organiser en force cohérente.
Ils viendraient aux Etats-Unis pour renforcer les mafias américaines et étendre le champ des activités et des régions qu’elles contrôlent déjà. Fait plus grave, il y aurait aussi parmi elles une centaine d’individus se revendiquant d’organisations islamiques proches d’Al Qaida. L’on ne comprendrait pas dans ces conditions que Donald Trump ne renforce pas militairement la frontière, avec des consignes d’intervention beaucoup plus draconiennes.
La question de savoir si des immigrations apparemment pacifiques ne dissimuleraient pas des criminels et des terroristes se posera aussi en Europe. Celle-ci sera de plus en plus soumise à de telles migrations. Y faire le tri entre les bons et les malfaisants sera hors de portée des services de police et de garde-frontières.
Pour en savoir plus, voir : https://www.strategic-culture.org/news/2018/11/20/america-has-built-800-military-bases-worldwide-why-cant-build-mexican-border-wall.html
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