Tiré du site de l’IRIS.
Cette approche conservatrice a guidé tant les gouvernements de Lucien Bouchard, de Jean Charest et de Philippe Couillard. Mais ces politiques favorisent-elles réellement la croissance de l’économie québécoise et le niveau de vie des ménages québécois ? À l’heure où le gouvernement mise sur une « stabilité économique » dont il serait responsable afin d’obtenir sa réélection, les orientations budgétaires des dernières années semblent plutôt génératrices d’instabilité en plus de nuire à la prospérité. À l’aide d’un modèle de type « vecteur autorégressif structurel » (SVAR), cette étude examine l’effet des politiques budgétaires au Québec depuis une quinzaine d’années.
Principales conclusions
Il existe une continuité dans les politiques budgétaires et fiscales des gouvernements québécois successifs depuis la fin des années 1990. Cette approche orthodoxe fait appel aux politiques d’austérité pour rééquilibrer les finances publiques.
Une analyse d’impact budgétaire des 15 dernières années révèle que les politiques de restriction budgétaires ayant été employées lors de cette période ont eu un impact négatif sur la croissance économique, les investissements privés et le revenu disponible des individus.
Une réduction des dépenses publiques nuit à l’investissement privé tandis qu’une augmentation des taxes et tarifs a un impact négatif sur la croissance économique.
La période de relance économique que connaît le Québec depuis le début de l’année 2016 n’est pas le résultat des politiques de rigueur budgétaire, mais plutôt le résultat de la hausse de la croissance ontarienne couplée à une hausse de la consommation des ménages et des investissements publics et privés.
Pour lire l’intégrale de l’étude.
Un message, un commentaire ?