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Alors que les géants des télécommunications comme Bell et Vidéotron bénéficient de généreuses subventions publiques, le coût de leurs services est en moyenne 30% plus cher qu’en France, en Allemagne, en Australie, en Italie et au Royaume-Uni sans couverture équivalente. Seulement 6% des ménages québécois disposent d’une connexion à très haute vitesse.
« La vieille classe politique a subventionné allègrement le cartel des télécommunications dans les dernières années. Malgré tout, les prix restent bien plus élevés qu’ailleurs et la qualité du service se détériore plus on s’éloigne des grands centres. Notre constat est lucide : le privé a échoué. Au nom des consommateurs, Québec solidaire est prêt à intervenir. Il est grand temps que la compétition débarque », a annoncé Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire.
RÉSEAU QUÉBEC aura pour mandat d’installer un réseau public de fibre optique partout sur le territoire, en commençant par les régions mal desservies. Ce joueur public entrera en partenariat avec des fournisseurs d’accès à internet (FAI) comme des initiatives municipales, des coopératives ou des PME qui ne seront plus dépendantes des infrastructures privées et pourront ainsi offrir un meilleur service. Ces FAI seront tenus d’offrir des tarifs avantageux qui représenteront une baisse de 30% par rapport à la moyenne actuelle. RÉSEAU QUÉBEC sera également responsable du déploiement de la technologie sans fil 5G.
Finalement, Québec solidaire va présenter une loi nationale qui va garantir la neutralité du net et protéger les données personnelles des gens selon les plus hauts standards internationaux, comme le Règlement général sur la protection des données européen.
Développer l’économie numérique dans les régions
Dans une région comme l’Abitibi-Témiscamingue, l’accès à une connexion internet rapide ne va pas de soi, alors qu’elle est pourtant essentielle à leur développement économique et leur capacité de retenir les jeunes familles dans la région et attirer l’immigration.
« Je vais choquer les gens de Montréal : dans mon village, à Duhamel-Ouest, il existe encore une heure de pointe pour se connecter à internet. J’en suis l’exemple : chez moi, on paie une fortune pour un forfait moyenâgeux. Quand on sait à quel point l’accès à internet, c’est la clé d’une économie régionale forte et diversifiée, il y a de quoi frémir. C’est de la discrimination numérique pure et simple », a martelé Émilise Lessard-Therrien. « Les libéraux prétendent être les champions de l’économie, mais ils ont laissé les régions derrière ! »
« En 2018, l’accès à internet à haute vitesse, c’est la différence entre une région qui réussit et une région qui décline. C’est un facteur déterminant pour garder et attirer des jeunes familles. Avec RÉSEAU QUÉBEC, le Québec va rattraper son retard et nos régions pourront enfin accéder au potentiel de l’économie numérique », a conclu Gabriel Nadeau-Dubois.
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