Le 15 février 1839, Thomas Chevalier de Lorimier fût exécuté, le 15 février 2021 Raymond Lévesque eu une mort tragique lui aussi. Le même jour mais à cent quatre-vingt-deux ans d’intervalle, ces deux hommes partageaient un idéal commun.
Dans notre imaginaire, ils étaient sacrés chevalier
de l’indépendance. Ils ont combattu jusqu’à la fin. Raymond fût victime du coronavirus et Thomas, d’un vieux virus de brûlot du nom de John Colborne.
François-Marie Thomas Chevalier de Lorimier et Raymond Lévesque menaient exactement la même lutte. L’un avec un mousquet l’autre avec sa plume. Le choix des armes est relié à leur époque. Par-delà l’espace-temps ils contribuèrent à ouvrir les yeux à un peuple à genoux. Ils étaient grands par leur proximité avec les opprimés. Ils nous ont laissé de beaux témoignages de leurs rêves. Thomas écrivit la veille de sa mort : < que mon cœur entretient encore du courage et de l’espérance pour l’avenir et voilà ce qui le remplit de joie >. Raymond chantait que lorsque tous les hommes vivront d’amour il n’y aura plus de misère. Cette hymne à la justice entre les hommes est chantée dans le monde entier.
Par-delà toutes allégeances politiques, nous nous devons d’honorer Monsieur Raymond Lévesque en lui faisant des funérailles nationales car il était un phare pour notre nation.
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