La Commission Grenier de 2007, qui portait sur le financement de la campagne du Non lors du référendum sur la souveraineté de 1995, a eu lieu en huis clos et les quelque 4500 documents qui avaient été déposés en preuve en 2007 demeurent classifiés à ce jour.
« Les Québécoises et Québécois ont le droit de connaître la vérité, spécialement lorsque cela touche notre démocratie. La Commission Grenier a fait la lumière sur un chapitre important de notre histoire. L’heure est venue pour tous les partis de s’asseoir ensemble pour dénouer l’impasse qui semble retenir la publication des documents. Il faut procéder à la publication immédiate de l’entièreté des documents émanant de la commission Grenier » déclare Sol Zanetti.
Dans une lettre envoyée cette semaine à la CAQ, au PQ, au PLQ et au DGEQ, Sol Zanetti appelle à une rencontre pour discuter de la publication immédiate de l’entièreté des documents émanant de la Commission Grenier. Deux résolutions votées par l’Assemblée nationale au printemps dernier demandaient au DGEQ de rendre publics les documents et témoignages de la commission Grenier. Ce dernier a annoncé qu’il procéderait à un tri des documents qui ne mènera vraisemblablement pas à une divulgation complète.
« Procéder à un tri dans la masse de documents irait à l’encontre de ce que l’Assemblée nationale a voté. On ne peut pas se contenter d’une demi-solution, on doit pouvoir s’entendre avec le DGEQ. C’est la crédibilité de nos institutions démocratiques qui est en cause. Je suis heureux de pouvoir compter sur M. St-Pierre Plamondon, mais je m’attends à ce que tous les partis, même fédéralistes, participent à cette rencontre », conclut Sol Zanetti.
Un message, un commentaire ?