Partout dans le monde, les femmes prennent la rue et dénoncent les attaques de la droite qui mettent en péril les droits si chèrement acquis.
Par tous les moyens, la droite veut faire taire la grogne et étouffer la contestation.
En voici un exemple flagrant !
En novembre dernier, la Fédération des femmes du Québec, porte-étendard du mouvement des femmes au Québec, lançait un appel à l’aide, alors qu’elle célèbre ses 50 ans d’existence. À cause de son sous-financement, elle risque de fermer.
Cette situation découle des effets cumulés des décisions gouvernementales autant fédérales que provinciales.
À la fin des années 2000, Harper a coupé dans les fonds destinés aux groupes de femmes et aux groupes de défense des droits.
De plus, le fédéral proposait des projets qui auraient comme conséquence de détourner les groupes de leur mission de défense des droits.
Conséquemment, la FFQ ne recevant plus aucun soutien du programme Promotion de la femme, elle a du mettre à pieds deux des 4 travailleuses. Souvenons-nous qu’en 2011, l’équipe contait 7 travailleuses permanentes.
En novembre, la présidente, Mélanie Sarazin, attendait des résultats, suite à des démarches auprès du gouvernement provincial. Ces démarches ont malheureusement été infructueuses, la ministre de la condition féminine, qui ne se dit pas féministe rappelons-nous, fait la sourde oreille à toute demande de la FFQ.
Lors de la conférence de presse, les anciennes présidentes ont rappelé que la FFQ a contribué aux transformations majeures qui ont marqué la vie des Québécoises et des Québécois. Elles ont également rappelé que l’égalité de droit est loin d’être une réalité de faits pour toutes les femmes. Après 50 ans, la FFQ a encore toute sa pertinence et le mouvement des femmes en a besoin pour faire respecter les droits des femmes.
En réclamant du financement adéquat, la FFQ participe à la campagne « Engagez-vous pour le communautaire ». Cette campagne revendique du gouvernement Couillard, notamment, l’ajout de 475 millions$ par année pour financer 4 000 groupes d’actions communautaires autonomes dont plusieurs sont des groupes de femmes. De plus, les femmes sont majoritairement les travailleuses dans ces groupes. La fédération des femmes du Québec soutient et a participé aux actions organisées dans le cadre de cette campagne à l’automne et en février 2017.
En coupant le financement, le gouvernement espère bâillonner la société civile et faire taire les groupes de défense des droits.
Mais, M. Couillard, détrompez-vous ! Nous n’acceptons jamais ces entraves à la démocratie !
Non ! Nous ne lâcherons rien !