L’auteur des présentes lignes répond à cette question de la manière suivante : pas vraiment. Et ce n’est pas à cause de la pandémie que le peuple s’est retrouvé privé de son droit à la parole lors des dernières semaines. En démocratie représentative, lors d’une élection générale, le rôle du peuple consiste pour l’essentiel à ceci : il doit se confiner dans la position d’un spectateur passif qui se contente d’apprécier la performance verbale des candidates et candidats en lutte pour obtenir son vote.
Une chose est certaine, la plus récente campagne électorale fédérale nous a donné à voir et à observer moult et maints exemples que les femmes et les hommes politiques sont des spécialistes de la rhétorique. Et pas n’importe quelle rhétorique. La rhétorique du slogan. En campagne électorale les citoyennes et les citoyens se font asséner, jour après jour, des déclarations provocantes, des petites phrases insignifiantes, des formules-chocs redondantes et nous en passons… Se pose ici une question : est-ce ainsi que nous croyons vraiment un jour venir à bout de nos maux ? Élections, piège à quoi encore ?
Yvan Perrier
19 septembre 2021
11h25
yvan_perrier@hotmail.com
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