Édition du 17 décembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Asie/Proche-Orient

Face aux « massacres » : une conférence ? Une « révolution orpheline » qui sera adoptée et « dressée » par Obama et Poutine ?

Le « Conseil des droits de l’homme des Nations Unies » a condamné, dans une résolution adoptée le mercredi 29 mai 2013, les combattants étrangers qui luttent en Syrie pour le compte de Bachar el-Assad. Entendez : les troupes sur Hezbollah libanais de Hassan Nasrallah.

Et aussi, même si plus en sourdine, étaient visées les troupes du régime iranien de Mahmoud Ahmadinejad. Un régime iranien où la crise sourd au sommet et « en bas », sans que cela implique nécessairement une « explosion » lors des élections du 14 juin 2013, comme on l’a constaté lors des manifestations de 2009, à l’occasion des présidentielles biaisées. Toutefois le mécontentement populaire, lié aux conditions socio-économiques, est plus profond qu’en 2009, où la mobilisation des couches prolétarisées a été relativement faible. L’engagement en Syrie et les menaces de bombardement d’Israël facilitent l’appel à « l’unité nationale » et le renforcement d’une « ligne dure » valorisant, selon les termes du candidat Saeed Jalili, « une économie de résistance » !

La résolution présentée au « Conseil des droits de l’homme » a été adoptée par 36 voix et une contre : celle du Venezuela de feu Chavez et du syndicaliste, chauffeur de bus Maduro qui se débat dans les affaires clientélaires et familiales. Le Venezuela chaviste a estimé par son porte-parole : « que ce projet de résolution [1] est marqué par une absence totale d’équilibre, car il ne condamne pas les actes terroristes commis par les groupes armés opposés au Gouvernement syrien. Il s’agit d’un précédent néfaste de plus, qui va à l’encontre d’un dialogue authentique au sein du Conseil. Le Venezuela demande un vote et votera contre ce projet de résolution. La situation en Syrie est instrumentalisée par certains pays qui sont eux-mêmes complices des groupes terroristes actifs dans ce pays, a-t-il conclu. »

Parmi les huit représentants qui se sont abstenus, on trouve les Etats suivants : Angola, Congo, Equateur, Ethiopie, Inde, Indonésie, Ouganda et Philippines.

Les déclarations de Navi Pillay, haut-commissaire du « Conseil des droits de l’homme », s’opposant à tout envoi « d’armes par des tierces parties » – alors que les armes russes et iraniennes, entre autres des missiles russes sol-air S-300, devraient être livrées à la Syrie, outre l’armement qui remplit déjà les arsenaux du clan Assad. Une livraison qui, si effective, donnerait à Israël le prétexte d’une attaque aérienne ciblée pour « éviter leur transfert au Hezbollah » ! Certes, on peut interpréter cette annonce de livraison de missiles comme un élément pour renforcer la position de Poutine dans les négociations avec les Etats-Unis en vue de « Genève 2 ».

Dans tous les cas de figure, la prise de position de Navi Pillay s’inscrit parfaitement dans le projet des Etats-Unis et de la Russie – dont l’aboutissement n’est pas assuré – d’une conférence devant permettre une légère discontinuité dans la continuité, entendue comme le maintien d’un appareil d’Etat intégrant des matériaux (institutions et personnels) de l’actuel régime, la mise sur pied d’un « gouvernement transitoire »… et des élections. Tout cela au nom d’un conflit qui est présenté comme opposant « deux camps » mis sur le même pied : 1° une dictature établie depuis des décennies s’appuyant sur des mercenaires et des troupes dites d’élite (soit des tueurs professionnels et des tortionnaires à la cruauté sans rivages) ; 2° une population qui s’est soulevée, qui a été massivement réprimée (une répression dure contre tout opposant était déjà une caractéristique du régime), déplacée dans le pays et contrainte à l’exil par millions, avec des villes détruites, pierre par pierre, des villes berceaux d’une des civilisations reconnues par tous les historiens, sans même faire référence à l’étrange UNESCO.

Ainsi, la haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, affirme dans son discours d’ouverture : « Tous les jours, des hommes, des femmes et des enfants sont victimes d’un déchaînement de violence. Les combattants étrangers sont toujours plus nombreux à se rendre en Syrie pour soutenir l’une des deux parties, ce qui alimente une violence sectaire qui menace de gagner l’ensemble de la région. » (Centre d’actualités de l’ONU) Elle conclut son discours ainsi : « Monsieur le président, pour les raisons mentionnées ci-avant, je soutiens les efforts visant à tenir une conférence internationale à Genève, conférence attendue depuis longtemps afin de trouver une solution politique au conflit. J’appelle les Etats engagés [dans ce conflit] de placer le respect des droits humains à leur agenda. » (Déclaration, en anglais, de la haut-commissaire, sur le site des Nations Unies, Droits de l’homme) Amen !

De la foulée, selon le même Centre d’actualité de l’ONU, le serviteur des Etats-Unis, Ban Ki-moon : « a lui aussi réitéré son appel à une solution politique au conflit lors d’une réunion consultative sur la Syrie qui s’est tenue à Téhéran en Iran. “La Syrie se désintègre sous nos yeux. Le chaos est un terreau fertile pour les extrémistes”, a indiqué M. Ban dans un message lu par le Coordinateur résident de l’ONU en Iran, Gary Lewis. Le Secrétaire général a souligné que les efforts des ministres des affaires étrangères de la Russie et des Etats-Unis, MM. Lavrov et Kerry, pour rassembler les belligérants autour de la table des négociations représentaient la meilleure opportunité pour une solution négociée depuis près d’un an. La Conférence internationale sur la Syrie devrait avoir lieu en juin. »

Confisquer avec une « conférence internationale », dite humanitaire, une révolution démocratique que l’on a laissé sans armes anti-char et anti-aérienne

Est-ce assez clair ? Pour la « stabilité » dans la région (intérêts pétroliers ; positionnement géostratégique dans le cadre d’une politique de projection à l’Est pour les Etats-Unis ; ouverture sur la mer, Tartous, pour les Russes, etc.), afin d’éviter une répétition du scénario catastrophique pour les Etats-Unis enregistré en Irak (suite au démantèlement de tout l’appareil de la dictature de Saddam Hussein) ladite « communauté internationale » veut négocier avec des représentants de Bachar el-Assad sur le dos du peuple soulevé de Syrie. Dans cette prétendue communauté on retrouve : ceux qui ont soutenu les crimes de la dictature Assad (Russie, Iran) ; ceux qui ont regardé le massacre passivement, occupés qu’ils étaient en Irak, en Afghanistan, au Pakistan et ailleurs : les Etats-Unis de Barack Obama ; ceux qui ont soutenu les Assad : la diplomatie française qui l’a invité au défilé du 14 juillet à Paris (Sarkozy) et font fait mine, aujourd’hui, de vouloir livrer des armes à la rébellion… dans deux mois. Alors que les faits, qui ont la têtes dure, comme le disait un philosophe militant russe, ne laissent à la France de Hollande qu’un strapontin dans les possibles négociations de « Genève 2 », comme le souligne avec précision Claude Angeli, directeur du Canard Enchaîné : « “La France est hors jeu, elle ne maîtrises plus rien sur le dossier syrien”, se désolait, voilà trois semaines, un diplomate français. » Et Claude Angeli d’ajouter que, suite à la rencontre Kerry-Poutine, le 8 mai à Moscou, un diplomate français avouait : « La venue à Paris de John Kerry pour y rencontrer la Russe Sergueï Lavrov, et poursuivre la préparation de cette conférence internationale en compagnie de Fabius, est une initiative amicale de Washington. » (29 mai 2013) Kerry remercie donc les Français d’avoir mis le Hezbollah sur la listes des organisations terroristes (voir sur cette question notre longue note 1 dans l’article intitulé : « Les « armes chimiques » de Bachar et « la conférence de Genève », en date du 28 mai 2013.

La France sera associée à la négociation, ce qui est tout à fait compatible avec la déclaration de l’UE sur la levée de l’embargo sur les livraisons d’armes… pour l’ASL, armes qui restent à quai, à l’exception des gilets pare-balles et des jumelles pour voir la nuit !

A propos du Hezbollah, l’« allié actif » de Bachar et de l’Iran

Un des facteurs modelant la situation nouvelle est celle de la contre-offensive conjointe des forces de l’armée de Bachar et des troupes du Hezbollah libanais dans l’offensive notamment à Al-Qousseir, où selon l’UNICEF, entre 12’000 et 20’000 personnes – parmi lesquelles un grand nombre d’enfants – ne peuvent quitter la ville étant donné que celle-ci est encerclée par les tueurs d’Assad et du Hezbollah (voir notre article du 28 mai 2013, entre autre la note 1 sur le Hezbollah, déjà citée : « Les « armes chimiques » de Bachar et « la conférence de Genève »).

Quelques précisions. Les forces du Hezbollah, en nombre relativement restreint, étaient déjà impliquées depuis l’été 2012 dans les combats. Il était relativement facile de voir, en juin 2012, des camions bâchés appartenant au Hezbollah, selon les habitants de la région, passer dans la vallée de la Beeka, sans que « l’armée libanaise » bouge un œil. Nous l’avons constaté de visu. La participation à la guerre contre le peuple insurgé de Syrie du Hezbollah se faisait, avec une couverture religieuse « officielle » : défendre le mausolée sacré de Sayyida Zeynab, la fille du premier iman chiite, Ali. Sayyida Zaynab, dans la banlieue de Damas, est devenu, depuis quelque 10 ans, un nouveau lieu de pèlerinage chiite (voir à ce propos l’article publié par Sabrina Mervin, dans les « Cahiers d’Etudes sur la Méditerranée orientale et le monde Turco-iranien », N° 22, 1996)

Dès janvier 2013, la présence s’accroît à Al-Qousseir et prend une dimension beaucoup plus importante dans les dernières semaines. C’est un vrai corps expéditionnaire du Hezbollah qui a été envoyé, quelque 2000 hommes, le « noyau dur », formé, de cette milice politico-religieuse-militaire libanaise, liée aux Gardiens de la révolution iranienne et à son guide. Elle combat un peuple et ne fait pas de la résistance contre une intervention israélienne, même si Hassan Nasrallah a utilisé le prétexte du bombardement israélien, condamné largement par l’opposition syrienne à Assad.

Cela nous renvoie à la caractérisation par une partie de la gauche du Hezbollah, y compris en Suisse. L’impressionnisme, cultivé par quelques « académiciens » français, est de rigueur chez certains. Ainsi, en 2006, le professeur de l’Unil, Jean Batou, écrivait dans la publication intitulée solidaritéS, no 98, juin 2006, p. 10 :

« Le Hezbollah est un mouvement politique chiite fondé dans la période qui a suivi l’agression israélienne et l’expulsion de l’OLP du Liban, en 1982. Dès la seconde moitié des années 80, et surtout dans le courant des années 90, il est devenu la colonne vertébrale de la résistance à l’occupation israélienne au Sud-Liban, qu’avait pourtant initiée avant lui le Parti communiste. Sa position a été depuis renforcée par sa résistance acharnée aux agressions israéliennes successives de 1993, 1996 et 2006. Il dispose aujourd’hui d’un véritable sanctuaire dans les quartiers pauvres de Beyrouth Sud.
Depuis 1992, sous la direction de Hassan Nasrallah, il a pris une indépendance croissante par rapport aux orientations « fondamentalistes » de la révolution iranienne pour évoluer vers des positions nationalistes. Ainsi, il s’est prononcé pour l’abandon du système politique confessionnel et a renoncé à la perspective d’un Etat islamiste, qu’il considère comme impossible dans un pays multi-confessionnel comme le Liban : dès 1997, il a intégré des combattants non chiites dans ses Bataillons de la résistance libanaise. Il insiste aussi sur le libre choix de chacun-e en matière de foi et de prescription religieuses (consommation d’alcool, tenue vestimentaire, voile pour les femmes). Depuis plusieurs années, il plaide aussi pour des élections au scrutin proportionnel.

L’un de ses responsables, Ali Fayad, présente ainsi les principaux objectifs du Hezbollah : « Nous luttons pour la préservation de la liberté d’expression et d’association. Nous joignons nos forces à ceux qui combattent le capitalisme sauvage incarné par le néolibéralisme, pour la protection de l’économie libanaise des lois du marché et des défis de la mondialisation. Nous réclamons un plus grand rôle de l’Etat dans la protection des classes défavorisées, le développement des services et de la protection sociale » (cité par W. Charara et F. Domont, Le Hezbollah. Un mouvement islamo-nationaliste, Paris, Fayard, 2004, p. 142).

Une telle évolution, même si personne ne peut assurer qu’elle soit durable, n’a rien de surprenant ni d’extraordinaire. Depuis les années 30 au moins, on observe une influence réciproque et une osmose permanente entre les forces politiques issues de l’islam, du nationalisme et de la gauche laïque au Moyen-Orient. Ainsi, de nombreuses figures du nationalisme arabe et de la résistance palestinienne, dont Yasser Arafat, sont issues de la confrérie sunnite des Frères musulmans, avec laquelle ils ont rompu. En sens inverse, le Hezbollah a su capter des forces provenant de la gauche laïque, notamment d’organisations de la résistance palestinienne, comme le FPLP, au Liban.

Aujourd’hui, le Hezbollah constitue l’une des forces essentielles de la résistance nationale, dont les principales composantes organisées vont du Parti communiste à un secteur important de la bourgeoisie chrétienne (le Mouvement patriotique libre du général Aoun, qui dispose d’une large implantation populaire), en passant par l’écrasante majorité de la communauté chiite. La principale critique que l’on peut adresser au Hezbollah porte sur sa stratégie d’alliance prioritaire avec l’Iran et la Syrie, ainsi qu’avec des secteurs de la bourgeoisie libanaise, dont les engagements anti-impérialistes sont pour le moins fragiles… Cet œcuménisme politique sans critères de classe – sur les plans social et démocratique – pourrait se révéler beaucoup plus dangereux que son obédience religieuse. »

Espérons que l’auteur de cette ode, qui, avec une précaution particulière, indique que l’évolution du Hezbollah n’est peut-être pas durable – pour autant qu’elle ait jamais existé – a connu, lui, une évolution. Lors d’une discussion à l’Institut de recherche et de formation d’Amsterdam, à peu près à la même date que la publication de cet article sur le Hezbollah dans solidaritéS, Gilbert Achcar et moi-même (C.A. Udry) avions souligné les illusions diffusées sur le Hezbollah. Le professeur Jean Batou n’avait pas répondu à nos objections. Commençait-il un tournant ? Certainement.

Les derviches tourneurs disposent de qualités analogues, mais dans le sens d’une élévation psycho-spirituelle. Espérons que, dans ce cas précis, ce soit dans un sens politique et de réflexion stratégique.

Car l’unité de la gauche radicale est nécessaire. Elle se fait déjà pour la défense du peuple syrien insurgé, une question décisive et cruciale, ignorée par tant de forces dites de gauche en Europe. Elle devrait se faire sur la lutte en Europe et en Suisse, sans priorité électorale. Des questions doivent être débattues : comme l’étonnant mot d’ordre, à valeur européenne, de « gouvernement de gauche » lancé de l’Espagne à des membres du Front de gauche en France, ainsi que par le professeur Jean Batou. Mais c’est exactement dans un échange raisonné de telles questions stratégiques – qui sont à l’ordre du jour en Grèce et sont aussi le sujet d’un débat dans SYRIZA – sur le contenu effectif d’un mot d’ordre en terme socio-politique que l’on peut avancer dans un respect mutuel. En évitant les modes, d’autant plus dans le contexte d’un recul grave de ce qui fut appelé le mouvement ouvrier, en Europe, jusqu’au début des années 1980. (29 mai 2013)

PS. Il est pas inutile de souligner les déclarations de l’extrême-droite nationaliste, par exemple, les Jeunesses nationalistes de Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, conseiller régional Rhônes-Alpes, en faveur d’Ahmanidejad, du Hezbollah et du Hamas, sur un fond, eux, d’antisémitisme. Ce qui, évidemment, n’est pas à confondre avec les illusions véhiculées dans une fraction de la gauche sur l’anti-impérialisme du Hezbollah, suite à son histoire de « résistance » face à l’Etat sioniste. (cau, source AFP 15.01.2012)


[1] Voici le texte de la Résolution adoptée le 29 mai 2013 « Par sa résolution sur la détérioration de la situation des droits de l’homme en République arabe syrienne et le récent massacre de Qousseir (A/HRC/23/L.1 amendé – le texte suivant n’est pas une traduction officielle), adoptée par 36 voix contre une (Venezuela), avec 8 abstentions, le Conseil condamne fermement toutes les violations du droit international humanitaire et les violations flagrantes, généralisées et systématiques des droits de l’homme et des libertés fondamentales commises par les autorités syriennes et les milices pro-gouvernementales, comme l’utilisation par le régime de missiles balistiques et d’autres armes lourdes contre des civils, et notamment contre la population de Qousseir. Il condamne toute forme de violence dans la République arabe syrienne, d’où qu’elle vienne, et appelle toutes les parties à mettre immédiatement un terme à toutes les formes de violence, y compris les actes de terrorisme et actes de violence ou d’intimidation qui peuvent susciter des tensions sectaires. Il appelle toutes les parties à se conformer strictement à leurs obligations en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire et le droit international relatif aux droits de l’homme.

Le Conseil engage les autorités à s’acquitter de leur responsabilité de protéger la population et à mettre immédiatement fin à toutes les attaques visant les civils de Qousseir. Il souligne qu’il faut s’assurer que les responsables du massacre dans cette localité rendent des comptes pour le massacre de Qousseir. Il souligne également qu’il importe que tous les responsables de violations graves du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme en République arabe syrienne aient à répondre de leurs actes.

Le Conseil réaffirme que le peuple syrien, sur la base de larges consultations, inclusives et crédibles, doit déterminer, dans le cadre prévu par le droit international, les processus et les mécanismes nécessaires pour obtenir la justice, la réconciliation, la vérité et la reddition de comptes pour les violations flagrantes, ainsi que des réparations et des recours efficaces pour les victimes. Le Conseil souligne encore la pertinence du recours au mécanisme de la justice pénale internationale, dans les circonstances appropriées.

En outre, le Conseil condamne l’intervention de combattants étrangers luttant pour le compte du régime syrien à Qousseir et exprime sa profonde préoccupation que leur participation ne fait qu’exacerber la situation des droits de l’homme et humanitaire qui va en se détériorant, ce qui a un impact négatif sur la région.

Le Conseil exige que les autorités syriennes autorisent les organismes des Nations Unies et les organisations humanitaires à se rendre librement, sans aucune restriction, auprès de tous les civils touchés par la violence, en particulier à Qousseir, par toutes les voies possibles, notamment en autorisant de toute urgence les opérations humanitaires transfrontalières, à titre prioritaire.

Le Conseil demande à sa commission internationale indépendante d’enquête sur la République arabe syrienne de mener d’urgence une enquête sur les événements de Qousseir et d’en inclure les résultats dans son rapport au Conseil à sa session de septembre prochain. »

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