L’Internationale de l’Education appelle ses organisations membres à AGIR
MAINTENANT :
• Mobilisez vos membres en leur faisant signer la pétition LabourStart en soutien à UNE ;
• Envoyez une lettre officielle de protestation au Ministre de l’Education équatorien ;
• Contactez l’ambassade d’Equateur dans votre pays afin de lui faire parvenir une copie de la lettre de protestation, et de leur demander d’intercéder pour l’UNE auprès des autorités équatoriennes ; et
• Diffusez cet appel d’action urgente au plus grand nombre, auprès de vos collègues, de vos membres syndicaux et de vos réseaux, via votre site Web, votre compte Facebook, Twitter ou tout autre média social.
Contexte :
Le Ministère de l’Education équatorien a lancé une procédure de dissolution judiciaire du syndicat, violant ainsi les engagements internationaux du pays. Avec le soutien de l’IE et d’autres syndicats équatoriens des services publics, l’UNE a sollicité l’intervention directe de Guy Ryder, le Directeur général de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
« Le gouvernement équatorien cherche à dissoudre notre syndicat en raison des déclarations publiques que nous avons faites cette année à l’occasion de la Conférence de l’OIT et du Comité des droits de l’homme de l’ONU, expliquant, en détail et preuves à l’appui, la façon dont le gouvernement viole de façon systématique la liberté syndicale », a déclaré Rosana Palacios, Secrétaire générale de l’UNE et membre de la délégation de l’IE lors de la Conférence de l’OIT en juin dernier.
L’avis de dissolution s’appuie sur le Décret n° 16, qui impose de nouvelles exigences au regard de l’inscription des organisations à but non lucratif dans le pays. Cependant, au cours d’une visite en Equateur en janvier dernier, le Ministère du Travail équatorien avait explicitement assuré à une mission de l’OIT que le décret n° 16 ne s’appliquait pas aux syndicats.
L’UNE dispose de 15 jours pour répondre à des accusations qui ne lui ont toujours pas été expliquées. L’IE a appelé le gouvernement équatorien à respecter ses engagements internationaux en tant que signataire des Conventions n° 87 et 98 de l’OIT, ainsi qu’à mettre un terme à la procédure judiciaire à l’encontre de l’UNE.