Depuis février, le Collectif Échec aux paradis fiscaux a rencontré les partis politiques fédéraux pour leur présenter ses douze solutions audacieuses afin de s’attaquer au problème des paradis fiscaux. « Nos revendications sont certes audacieuses, mais surtout réalisables, et elles enverraient le message que les formations politiques prennent enfin au sérieux la lutte contre les paradis fiscaux. Ce n’est pas une question de faisabilité, mais bien de courage politique », explique Samuel-Élie Lesage, porte-parole du Collectif Échec aux paradis fiscaux.
En se réunissant devant l’entrée de l’ARC, le Collectif Échec aux paradis fiscaux tient à rappeler l’importance cruciale pour les finances publiques canadiennes de la lutte contre les paradis fiscaux. Le Collectif déplore aussi le fait que le Parti libéral du Canada et le Parti conservateur du Canada aient refusé de participer à un débat électoral que le Collectif souhaitait organiser, ce qui a entraîné son annulation. « On prive ainsi l’électorat d’un moment précieux pour discuter de cet enjeu. Doit-on en conclure que le Parti libéral ou le Parti conservateur maintiendra des politiques complaisantes à l’égard des paradis fiscaux une fois élu ? », critique Samuel-Élie Lesage.
Dans le cadre de cette action, le comédien Vincent Graton viendra déposer un bouquet d’oiseaux de paradis au bureau de Justin Trudeau et au Parlement pour dénoncer le recours aux paradis fiscaux, comme il l’a fait en 2017. « L’ARC a besoin d’amour pour mener à bien sa mission et nous venons ici souligner que les partis doivent s’engager clairement à revoir en profondeur la fiscalité canadienne pour mettre fin aux stratagèmes de recours aux paradis fiscaux. C’est ce qu’attend la population ! », conclut Vincent Graton.
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