« C’est le début des moyens de pression. Le rond bleu qui sera porté par le personnel représente la couleur du syndicat et le rond la gestion de l’employeur. Ce n’est pas normal que les négociations traînent autant en longueur. On tourne en rond ! Par exemple, l’employeur fournit ses documents de négociation à la dernière minute avant la rencontre, de façon telle que les représentants syndicaux n’ont pas le temps nécessaire à une préparation adéquate. Alors, on ne se rencontre pas, faisant perdre temps et ressources à tout le monde. Pendant que sur les étages on roule avec un personnel réduit, l’employeur nous paie pour des rencontres qui n’ont même pas lieu ! Tout ce qu’on perçoit de l’employeur, c’est un manque flagrant d’organisation et de planification », a déploré Josée Jenkins, vice-présidente syndicale du CSSS Alphonse-Desjardins.
« Rares sont les négociations qui n’avancent que si peu. En fait, l’administration du CSSS est sans aucun doute finaliste pour le prix citron de l’efficacité et de la gestion des ressources humaines. Il y a présentement 75 griefs pendants et 180 manques à gagner. Un seul constat s’impose au CSSS Alphonse-Desjardins : tout est long et tout est compliqué. C’est encore une fois la démonstration que les fusions d’établissements de santé créent des monstres ingouvernables », a conclu Paul-André Caron, conseiller syndical au Syndicat québécois des employées et employés de service (FTQ).