« Les élu-es doivent répondre à l’urgence vécue par les milliers de personnes qui ont les pieds dans l’eau depuis plusieurs jours, et endiguer ensemble une crise qui risque bientôt de faire partie des meubles. On ne peut pas faire en sorte que les eaux se retirent plus vite… mais on peut rassurer la population en répondant rapidement à la question que tout le monde se pose : comment on fait pour que ça ne se reproduise plus ? Le Québec n’a pas été proactif par le passé, c’est maintenant qu’il faut se rattraper », affirme le député de Gouin.
Le député d’Hochelaga-Maisonneuve et responsable solidaire de la Sécurité publique, Alexandre Leduc, estime que plusieurs questions restent sans réponse pour les milliers de sinistrés et les Québécoises et les Québécois résidant en zone inondable. « Le gouvernement offre des compensations, mais comment les citoyens seront-ils orientés ? Va-t-il les inviter à déménager ? Va-t-il au contraire promettre de renforcer les ouvrages de protection ? Que vont faire les municipalités avec les terrains inondés ? Un débat d’urgence serait l’occasion de poser ces questions et de proposer des solutions dans un esprit constructif. »
Mandat d’initiative sur l’aménagement du territoire
La députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et responsable solidaire en matière de développement et de vitalité du territoire, Émilise Lessard-Therrien, a quant à elle demandé à la Commission de l’aménagement du territoire de tenir un mandat d’initiative pour comprendre comment prévenir les inondations dans un contexte d’adaptation aux changements climatiques.
« L’inondation est le principal risque naturel au Québec et il engendre des coûts humains et économiques qui ne vont qu’augmenter si nous échouons à relever le défi de l’adaptation aux changements climatiques. On ne peut plus se mettre la tête dans le sable : il faut mieux aménager notre territoire. Un mandat d’initiative permettra de dresser un constat précis de la situation et de dégager des pistes de solutions de concert avec les experts en aménagement du territoire et en environnement. Nous leur avons fait la sourde oreille depuis trop longtemps ! » conclut Mme Lessard-Therrien.
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