Édition du 17 décembre 2024

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Arts culture et société

Cratyle ou Sur la rectitude naturelle des noms ; genre logique (Texte 35)

Conventionnalisme ou naturalisme ?

« Pourtant je ne serais pas surpris que les noms soient eux-mêmes en accord avec eux-mêmes  », aux dires de Socrate (436e)[1].

Les gestes, les sons (phônè), les mots, les noms, le logos, etc., sont des instruments à notre disposition pour nous permettre de communiquer ou d’exprimer notre pensée. Voilà lancé en vrac, la matière à partir de laquelle Platon développe son Cratyle. La voix qui s’exprime silencieusement en nous ou que nous extériorisons « peut tout exprimer, tout mimer » (Dixsaut, 2002, p. 39). Ce qui n’est pas le cas du logos (c’est-à-dire le « discours rationnel », même celui qui est parfois déréglé), il s’énonce lui, grâce à une langue constituée à l’avance. Dans ce livre, qui nous met en présence d’Hermogène, de Cratyle[2] et de Socrate, il est question, d’une manière très concrète, de l’origine des noms. Platon se demande quel rapport le langage entretient avec le réel. Ce rapport, entre les noms et les choses, nous rapproche-t-il ou nous éloigne-t-il de la réalité ? Quelle est, dans le fond, la rectitude ou la justesse des noms ? Les noms ont-ils un caractère intelligible[3] ou sensible[4] ? L’objet traité dans ce dialogue de la période de maturité[5] porte sur la « rectitude » (au sens de « justesse ») des noms, de leur caractère naturel ou conventionnel. Un nom existe-t-il naturellement et la dénomination des êtres et des choses est-elle, dans tous les cas, exacte ? Y a-t-il un seul nom pour chaque chose et un seul qui lui convient ? Qui est le mieux placé pour créer des noms ? Un artisan spécialiste ou tout un chacun comme le soutiennent les sophistes ou les relativistes ? Deux thèses sont débattues : l’une qui affirme que les noms sont justes en fonction d’une convention et l’autre qui postule qu’ils le sont par nature. Socrate est invité à arbitrer le débat. Il refuse de prendre position entre les deux thèses qui s’opposent. Il préfère aller au-delà de ce faux dilemme et relance la discussion autour, entre autres choses, des interrogations suivantes : «  Qu’est-ce qu’un nom ? » et « Qui est le mieux placé pour le définir ? ».

1.0 Les deux thèses en présence : la thèse naturaliste et la thèse conventionnaliste (383a-386e)

Hermogène se demande ce que Cratyle[6] a bien voulu dire, lors d’une conversation antérieure, au sujet des noms. Ce premier rapporte à Socrate que Cratyle a avancé que les noms sont justes par nature et qu’il existe par conséquent pour chaque objet une « dénomination correcte naturellement adaptée »[7] ; autrement dit, « un nom n’est pas l’appellation dont sont convenus certains en lui assignant une parcelle de leur langue qu’ils émettent, mais il y a, par nature, une façon correcte de nommer les choses, la même pour tous, Grecs et Barbares » (383a). Hermogène met plutôt de l’avant une thèse opposée selon laquelle la nature n’y est pour rien dans la « rectitude » (ou la justesse) entre les noms et les choses. Elles sont ainsi nommées, selon lui, à partir d’une simple « convention » sociale qui s’applique aux individus et aux cités, au point de dire :

A mon avis, quel que soit le nom qu’on assigne à quelque chose, c’est là le nom correct. Et change-t-on de nom en mettant fin à la première appellation, pour moi le second nom n’est pas moins correct que le premier – de même que, lorsque nous changeons le nom des serviteurs, le nouveau nom n’est pas moins correct que le précédent. Car aucun être particulier ne porte aucun nom par nature, mais il le porte par effet de la loi, c’est-à-dire de la coutume de ceux qui ont coutume de donner les appellations (384d-e). […] Pour ma part, Socrate, je ne tiens pas que la rectitude d’un nom soit autre chose que ceci : je peux, moi, appeler chaque chose du nom que je lui ai imposé ; tu peux, toi, l’appeler de tout autre nom que tu lui auras imposé. Il en est de même aussi pour les cités : je le vois, chacune nomme, d’une façon particulière des choses identiques, les Grecs en se distinguant d’autres Grecs, et les Grecs en se distinguant des Barbares (385d-e).

L’opposition entre la thèse naturaliste défendue par Cratyle et la thèse conventionnaliste soutenue par Hermogène est claire. Devant ces deux points de vue opposés sur « la rectitude des noms », Hermogène propose à Cratyle de faire-part à Socrate du sujet de leur discussion et ensuite d’inviter ce dernier à exprimer sa position sur l’enjeu qui les oppose (384a).

2.0 L’échange entre Socrate et Hermogène (383a-427d)

Socrate se demande : « Avec quoi faut-il nommer ? » (388a), et sa réponse est le « nom ». Belle tautologie, non ? Mais encore, il poursuit sa réflexion en soulevant l’interrogation suivante : à quoi au juste peut bien servir un nom ? Et sa nouvelle réponse tourne essentiellement à une seule chose, c’est-à-dire « instruire » (388c et 428e) en distinguant les multiples composantes de la réalité. Or, établir le nom juste à une chose précise n’est pas une tâche facile. Cette tâche ne peut être confiée à quiconque. Qui alors peut bien détenir cette compétence ou cet art de créer ou de fabriquer les noms d’une langue ? Selon Socrate, seul le « législateur » (388a) a la compétence pour fixer le nom des choses. Il est le seul à posséder l’art d’assigner des noms aux choses. C’est la position qu’il adopte quand il dit : «  Eh bien alors, Hermogène, établir un nom n’est pas l’œuvre de n’importe qui, mais celle d’un fabricant de noms en quelque sorte. Voilà ce qu’est, semble-t-il, le législateur, de fait, l’espèce d’artisan la plus rare au monde » (389a). La tâche du législateur consiste à confectionner « le nom naturellement adapté à chaque chose » ; nom qu’il « doit savoir transposer en sons et en syllabes […] pour avoir autorité en la matière » (389e). C’est en raison de la difficulté même de son art que le « législateur » de la langue est un être unique et exceptionnel. Le législateur a donc la qualité de connaître le nom approprié à chaque objet : «  Et Cratyle dit vrai : il y a par nature des noms pour les choses et tout le monde ne peut pas être fabricant de noms ; c’est seulement celui qui, le regard tourné vers le nom existant par nature pour chaque chose, peut transposer sa forme en lettres et en syllabes » (390e). Il revient ensuite au dialecticien, c’est-à-dire à celui qui maîtrise l’art d’interroger et de répondre, de juger de la qualité et de la pertinence de l’ouvrage du législateur (390c-d). Les actions, qui se déroulent sous nos yeux, se déploient selon leur nature propre et non, comme le soutiennent les relativistes[8], selon notre propre opinion. Il faut donc nommer les choses conformément à leur nature, avec l’outil convenable qui diffère de l’opinion de tout un chacun. Par ce raisonnement, Socrate déplace le débat entre nature et convention pour le situer au niveau de l’opinion (doxa) versus la nature propre (l’essence) de la chose à nommer. Voilà pourquoi, selon Socrate, il ne revient pas à celles et à ceux qui parlent une langue de s’ériger en juges de la langue. C’est au départ le législateur, qui détient le savoir pour créer un nom qui va correspondre à la « bonne dénomination » (390d) ou qui va exprimer correctement la nature ou l’essence d’une chose.

Platon procède ensuite à un long examen de mots et de la justesse des noms selon les dieux (Aphrodite, Zeus, Hermès, etc.), les beaux noms (pensée, connaissance, science, justice, courage) et les lettres (r, o, i, l, t et le n). C’est dans cette partie du dialogue qu’il nous démontre ses connaissances en étymologie et son intérêt pour la phonétique (396d-428c). De cet exercice, il se dégage que les langues existantes sont nécessairement le résultat d’une évolution sociale (le « législateur ») et historique (les langues présentent des superpositions diversifiées [barbares, mythologiques, poétiques, philosophiques, etc.] héritées du passé).

3.0 L’échange entre Socrate et Cratyle (427e-440e)

Qu’en est-il maintenant de l’hypothèse d’Hermogène qui propose que la rectitude des noms ait pour fondement « une imitation vocale », car au fond n’est-ce pas vrai de dire que « […] le nom est, selon toute vraisemblance, le produit d’une imitation vocale de l’objet que l’on imite, et nommer c’est imiter de la voix à chaque fois que l’on imite ? » (423b). Socrate rejette fortement cette possibilité. Il affirme que «  [l]a rectitude d’un nom est ce qui, quoi que ce soit, indique la chose telle qu’elle est » (428e). Se pose ici une question toute simple au sujet de la « rectitude d’un nom […] qui […] indique la chose telle qu’elle est » : en a-t-il été et en est-il toujours ainsi ? Socrate reconnaît que les « premiers noms »[9] n’ont pas toujours été bien faits (431c). Il y a donc des noms qui se retrouvent en inadéquation avec l’objet qu’ils désignent[10]. Au sujet de la qualité de l’artisan des noms (le « législateur »), Socrate admet ceci : « peut-être l’artisan des noms sera-t-il tantôt bon et tantôt mauvais  » (431e). De plus, les choses se dérobent, elles changent sans cesse, alors pourquoi leur donner un nom fixe ? (439d-e).

Le problème de la fabrication des noms semble donc sans issue : « […] laquelle des deux façons d’apprendre sera la plus belle et la plus claire : partant de l’image, l’étudier elle-même en elle-même, en se demandant si elle est ressemblante, et étudier du même coup, la vérité dont elle est l’image, ou bien, partant de la vérité, l’étudier elle-même en elle-même et se demander du même coup si son image a été convenablement exécutée ? » (439a-b). Au terme de cet examen, Socrate refuse d’épouser le point de vue des deux protagonistes que sont Cratyle et Hermogène. Il les oppose en vue d’aller au-delà de leur thèse respective. Il avancera que pour être en mesure de nommer, il est préférable de partir des choses « elles-mêmes » : « C’est déjà beau de reconnaître qu’il ne faut pas partir des noms, et qu’il vaut beaucoup mieux apprendre et rechercher les choses elles-mêmes en partant d’elles-mêmes qu’en partant de noms » (439b).

Il adopte cette position en raison de l’observation suivante : « […] s’il n’est pas vrai que tout soit similaire pour tout le monde en même temps et toujours, s’il n’est pas vrai non plus que chacun des êtres existe d’une façon particulière pour chacun  », par conséquent « il est évident que les choses ont elles-mêmes une certaine réalité stable qui leur appartient et qui n’est pas relative à nous, qu’elles ne sont pas dépendantes de nous, entraînées çà et là par notre imagination : elles ont par elles-mêmes un rapport à leur propre réalité conformément à leur nature » (386d-e). Voilà un certain point de départ de l’art de se représenter et de reconnaître les objets du monde, voire cette aptitude à vouloir leur donner une âme pour que les corps aperçus gagnent en valeur par le biais des noms prononcés, pour ne pas dire tout simplement des mots propagés, soumis à une lutte de légitimité en vue de faire émerger des vainqueurs qui feront partie du langage individuel et collectif, toujours dans un jeu d’association ou d’union entre l’objet et son âme (ou son nom par essence ou ce qu’il semble représenter) faisant en sorte qu’il ne s’agit plus exclusivement d’une chose quelconque, mais d’une chose connue et partagée pour véritablement exister par elle-même. Ici se montre l’identité, le quelconque devenu un être existant par et pour lui-même indépendamment de l’espace et du temps, sans pour autant rester figé. Mais cette existence révélée dans son unicité nommée exige toutefois une conscience de sa présence, c’est-à-dire l’apport d’un être capable de saisir la réalité, de l’intérioriser, de vouloir la comprendre, la connaître, et d’imaginer un moyen de l’extérioriser ensuite dans un partage de sons ou (et) de symboles pour finalement la faire renaître, et ce, au même titre que l’enfant qui reçoit un nom, qui se fait baptiser, passe de l’état de corps vivant à un être unique, à part entière, et membre d’un groupe qui saura le nommer et le reconnaître.

En bref, pour être en mesure de nommer, il faut, selon Socrate, partir des choses et non des noms. Le nom sert à identifier les choses dans leur essence. Il identifie la chose avec ce qu’elle a de plus stable. Seul, par conséquent, le savoir de la chose permet d’atteindre la rectitude de l’image, « donc la justesse des noms » (Dixsaut, 2002, p. 51). C’est ainsi que Socrate finit par s’affranchir de ce débat sans issue entre les thèses avancées par Cratyle et Hermogène. Il considère que les noms peuvent désigner à la fois la chose et son Idée. Toutefois, le nom n’est pas la chose, même s’il peut la représenter. Nous voilà presque devant la thèse des similitudes de Michel Foucault dans Les mots et les choses.

Rappelons en terminant ce résumé du Cratyle de Platon que le dialogue s’ouvre sur une contestation du nom d’Hermogène (384c), car Hermogène signifie « d’être né d’Hermès » (429c). Hermès n’est nul autre que le dieu des commerçants (Brisson, 2020, p. 197), c’est-à-dire le dieu du gain. Hermogène tristement échoue à toutes les fois qu’il cherche « à faire fortune » (384c). Son nom par conséquent ne nous dit rien sur sa nature propre ou ses qualités intrinsèques. Il n’y a ici aucune « rectitude » ou juste correspondance entre le nom attribué par les parents à l’enfant à la naissance et ce qu’il devient par la suite. Car au fond, un nom, même si partagé, possède un sens propre à chacune et chacun qui l’utiliseront, dans la mesure où l’imagination du nom relève avant tout de l’individu. Si le pouvoir de démiurge des noms appartiendrait finalement à quiconque, afin d’appréhender la réalité de manière individuelle, la cité exige toutefois de concentrer ce pouvoir entre les mains d’une autorité qui saura légitimer les noms à partager pour garantir ainsi la cohésion sociale.

Pour conclure

Ce texte traite de la fabrication des noms et concurremment des rapports entre les signes et la pensée. Y a-t-il concordance ou correspondance adéquate entre le nom et la chose ? C’est à Socrate que revient l’honneur d’être appelé à la rescousse dans ce dialogue qui nous met en présence de la thèse naturaliste de Cratyle et de la thèse conventionnaliste d’Hermogène autour des noms. Ce dernier prétend que le langage est le produit d’une convention à l’intérieur d’une communauté linguistique ou ethnique alors que le premier soutient, d’une manière non dogmatique, que le langage exprime, sans égard pour le groupe ethnique, la nature même des choses. Socrate critique ces deux thèses opposées. Il démontre que les noms peuvent à la fois être tirés de la nature même des choses ou avoir comme origine la convention. Ils peuvent également être l’effet du hasard et désigner, par conséquent, des choses périssables, alors qu’il existerait aussi des noms naturels qui s’appliqueraient aux choses éternelles.

Les noms sont donc une certaine image de la réalité ; ce « sont les images des réalités véritables, les Formes qui se situent au-delà du sensible » (Brisson, 2020, pp. 195-196). Il est donc inutile ou futile selon Socrate de trancher dans le débat d’école que lui propose Hermogène. La réflexion ne doit pas se situer au niveau de l’origine des noms, mais bien plutôt au niveau de leur rectitude (ou de leur justesse). Pour Hermogène et Cratyle rappelons qu’il allait de soi que les noms étaient adéquatement et fidèlement institués, et encore que la rectitude avait pour l’un une origine conventionnelle (Hermogène) et pour l’autre (Cratyle) une origine naturelle. Socrate statuera que la rectitude d’un nom dépend d’un accord sur une définition établissant ce qu’est la réalité obtenue dans le cadre d’une discussion conduite selon « les règles de la dialectique » (Brisson, 2020, p. 196). Il n’y a que l’artisan de la langue, sous la supervision du dialecticien, pour définir adéquatement un nom. En statuant de la sorte, Platon pose la création des langues existantes et de leur évolution dans le cadre d’un processus à la fois historique et social. Ce dialogue nous enseigne que les débats d’école nous mettent toujours minimalement en présence de deux théories ou de deux thèses opposées. Mieux, dans un débat de ce type, il est même possible d’être confronté non pas à l’épistèmè (la science) des acteurs en présence, mais bien plutôt à leur simple opinion personnelle (la doxa).

Il y a au moins une chose qui semble durable et constante depuis ce dialogue de Platon : l’affrontement de thèses opposées est souvent la matière première principale du processus de la découverte dite scientifique. Les règles d’arbitrage et de départage entre le vrai et le faux en science se sont, depuis l’époque de la Grèce antique, complexifiées. Il n’y a pas que la dialectique, dans le monde contemporain, pour trancher entre deux visions opposées dans les divers champs de la pratique scientifique. À la fin de ce dialogue vous vous direz qu’il existe au moins minimalement toujours deux façons de se représenter la réalité : il y a la vision relative, selon laquelle les choses bougent et changent constamment (le monde sensible) et la vision qui se concentre sur les essences (le monde intelligible), celui de l’Être dans ce qu’il a d’immuable. Le langage est nécessairement le moyen qui permet à la pensée de s’exprimer dans un monde relatif, de changements constants, en vue d’atteindre ou de rendre compte de l’Idée ou de l’essence d’une chose.

Nous retenons de ce dialogue une réplique toute simple de Socrate qui est, selon nous, toujours actuelle et très pertinente : « Je m’étonne moi-même de mon propre savoir et je n’arrive pas à y croire » (428d). Sous-entendu : il ne faut jamais craindre de remettre en question les postulats de notre propre savoir ou de la connaissance réputée scientifique. Ce dialogue n’a pas servi, par la suite, au fondement d’une science ou d’une discipline intellectuelle. Il n’est pas pour autant dénué de tout intérêt. Son utilité principale réside dans le doute qu’exprime Socrate face à son savoir et la position qu’il prend par rapport aux deux thèses qui font l’objet du débat. La position de celui qui ose jeter les bases d’un processus interrogatif devant permettre de s’extirper de la doxa. L’opinion, l’opinion fausse bien entendu.

Yvan Perrier

Guylain Bernier

17 juillet 2022
yvan_perrier@hotmail.com

Références

Boudon, Brigitte. Le Cratyle. http://philosophie-marseille.com/textes-et-videos/les-philosophes-antiques/dialogues-de-platon/cratyle.html. Consulté le 7 juillet 2022.

Brisson, Luc et Jean-François Pradeau. 2020. Le vocabulaire de Platon. Paris : Ellipses, 63 p.

Dixsaut, Monique. 1998. « Platon ». Dictionnaire des philosophes. Paris : Encyclopedia Universalis / Albin Michel, p. 1217-1239.

Dixsaut, Monique. 2002. Platon. Paris : Vrin, p. 39-51.

Foucault, Michel. 1966. Les mots et les choses. Paris : NRF Gallimard, 400 p.

Larose, Daniel. 2020. Platon de A à Z. Paris : Que sais-je ?, 233 p.

Platon. 2016. Protagoras, Euthydème, Gorgias, Ménexène, Ménon, Cratyle. Traduction et présentation par Émile Chambry. Paris

Yvan Perrier

Yvan Perrier est professeur de science politique depuis 1979. Il détient une maîtrise en science politique de l’Université Laval (Québec), un diplôme d’études approfondies (DEA) en sociologie politique de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris) et un doctorat (Ph. D.) en science politique de l’Université du Québec à Montréal. Il est professeur au département des Sciences sociales du Cégep du Vieux Montréal (depuis 1990). Il a été chargé de cours en Relations industrielles à l’Université du Québec en Outaouais (de 2008 à 2016). Il a également été chercheur-associé au Centre de recherche en droit public à l’Université de Montréal.
Il est l’auteur de textes portant sur les sujets suivants : la question des jeunes ; la méthodologie du travail intellectuel et les méthodes de recherche en sciences sociales ; les Codes d’éthique dans les établissements de santé et de services sociaux ; la laïcité et la constitution canadienne ; les rapports collectifs de travail dans les secteurs public et parapublic au Québec ; l’État ; l’effectivité du droit et l’État de droit ; la constitutionnalisation de la liberté d’association ; l’historiographie ; la société moderne et finalement les arts (les arts visuels, le cinéma et la littérature).
Vous pouvez m’écrire à l’adresse suivante : yvan_perrier@hotmail.com

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