Des micropolluants tels que les produits pharmaceutiques, les hormones ou encore d’autres produits chimiques, sont présents dans notre environnement à de très faibles concentrations. En raison d’une inquiétude croissante face aux impacts de ces produits sur la santé humaine, la tendance actuelle s’oriente vers des procédés très avancés (donc coûteux) pour le traitement des eaux de surface. L’objectif visé est alors de produire une eau potable que nous pourrions boire avec confiance.
« Bien des pays et provinces ne se sont pas encore doté de cadre réglementaire pour ces nouveaux contaminants. Pourtant, leurs impacts dans les cours d’eau sont bel et bien perceptibles. » dit Sandrine Louchart du comité Eau-Énergie des AmiEs de la Terre de Québec.
Ne serait-il pas préférable de réduire à la source les rejets de ces micropolluants dans nos cours d’eau ? Comme nous l’avons récemment vécu avec la crise des eaux usées de Montréal, mieux vaut prévenir que guérir.
À propos du conférencier
PETER VANROLLEGHEM est professeur au département de génie civil et de génie des eaux, Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en modélisation de la qualité de l’eau à l’Université Laval, et depuis février 2015 directeur de CentrEau, le centre de recherche sur l’eau de l’Université Laval.
À propos des AmiEs de la Terre de Québec
Les AmiEs de la Terre de Québec forment un mouvement citoyen facilitant la transition vers une socié-té écologiste. C’est par la défense collective des droits et l’éducation populaire autonome qu’ils s’ac-quittent de cette mission. Fort de ses 1 682 membres, l’organisme fait partie d’un réseau soutenu par la base et présent dans 77 pays.