« Ce n’est pas nouveau et ça ne sera pas le dernier ! Les campements existent, aussi bien les encadrer, accompagner les usagers et limiter le niveau de risque de chacun d’eux. Ce n’est pas viable de chasser les campeurs vers un autre campement jusqu’au prochain démantèlement. Une constellation d’enjeux comme la crise sanitaire et la crise du logement expliquent leurs multiplications et accentuent les défis déjà existants. Face à ces enjeux, il faut choisir une attitude socialement responsable et ce n’est pas de procéder à des démantèlements en série », déclare le député d’Hochelaga-Maisonneuve.
Afin d’assurer la protection des campeurs et des campeuses à court terme, Alexandre Leduc a appelé en mai dernier, lors du démantèlement du Boisé Steinberg, à l’instauration d’un nouveau « pacte social » afin que le gouvernement du Québec, la ville de Montréal, les groupes communautaires et les campeurs se concertent pour s’entendre sur les points suivants :
– Fixer un nombre maximum de tentes par petits campements ;
– Identifier des sites adéquats ;
– Établir des mesures de sécurité de base avec l’aide du Service d’incendies de Montréal (SIM) ;
– Prévoir des visites régulières des services sociaux, notamment du CIUSSS et des groupes communautaires.
« Il faut avoir une approche réaliste. On ne peut pas passer l’été à jouer au chat et à la souris ! Ce n’est pas réaliste de penser qu’on règle un problème en fermant un campement, les campeurs vont s’installer ailleurs. À court terme, il faut répondre aux problèmes de sécurité soulevés par ces campements. À long terme, le gouvernement doit s’attaquer à la racine du problème : la crise du logement. En plus de s’entêter à ne pas reconnaître la crise du logement, le gouvernement de la CAQ ne met pas en œuvre les solutions qui existent déjà comme mettre en place un registre des loyers, interdire les rénovictions ou encore investir dans le logement social et abordable pour garantir un toit à tout le monde », conclut Alexandre Leduc.
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