« Après 10 ans de lutte, nous avons finalement obtenu un règlement qui met fin à une situation discriminatoire pour des milliers de travailleuses et de travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux. Bien qu’il s’agisse d’une victoire importante pour les membres de l’APTS visé·e·s par ce règlement, il est bouleversant de constater qu’en 2021 on doive toujours se battre pour faire appliquer une loi fondamentale en matière d’équité », a déclaré le président par intérim de l’APTS, Robert Comeau.
Les personnes qui occupent ces titres d’emploi vont recevoir des montants importants. Selon l’échelon salarial qu’elle occupait en 2010, le montant estimé de la rétroactivité pourrait atteindre jusqu’à 52 000 $ pour une orthophoniste ou une audiologiste. Pour une assistante-chef du service des archives cela représente jusqu’à 36 000 $, et presque autant (35 500 $ environ) pour une diététiste-nutritionniste. Puisque le règlement s’applique à partir de 2016, l’estimation représente une somme de près de 16 000 $ pour une hygiéniste dentaire.
« Je profite de l’occasion pour remercier toute l’équipe du secteur de l’équité salariale, qui démontre aujourd’hui la persévérance de notre organisation à corriger des situations inacceptables. Il est plus que souhaitable que le processus ne soit pas aussi long et pénible pour les prochains exercices de règlement des plaintes. Si l’on veut favoriser l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre dans le réseau, il faut s’assurer que les travailleuses et les travailleurs aient accès au salaire auquel ils et elles ont droit. C’est une question de respect », a conclu Robert Comeau.
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