« C’est la troisième fois que la CNESST donne raison à nos sections locales et l’UQTR ne s’est toujours pas conformée aux décisions. En fait, ça fait plus de dix ans que cette institution n’a pas effectué des travaux d’équité salariale. On va se rappeler que les salarié(e)s touché(e)s par cette décision sont majoritairement des femmes », de dénoncer François-Matthieu Drouin, du Service de l’évaluation des emplois du SCFP.
Les syndicats touchés sont le Syndicat des employées et employés de soutien de l’UQTR (SCFP 1800) et le Syndicat des chargé.e.s de cours de l’UQTR (SCFP 2661) lesquels, ensemble, représentent environ 1450 membres.
La récente décision du mois d’avril dit que l’université doit réaliser les travaux d’équité salariale durant la période de 2016 à 2021, tandis qu’une précédente ordonnait les travaux de la période de 2011 à 2016, conformément aux nouvelles dispositions de la Loi sur l’équité salariale, modifiée le 10 avril 2019. Elles prévoient, entre autres, une pleine rétroactivité sous forme d’un montant forfaitaire ou d’un ajustement salarial pour les titulaires de catégories d’emplois à prédominance féminine.
Négociations à venir
La section locale SCFP 1800 sera bientôt en négociation pour le renouvellement de leur convention collective respective et la question de l’équité salariale sera au cœur des discussions.
« Nous contestons l’éthique de l’Université dans ce dossier et ça pèsera dans les négociations à venir. C’est dommage qu’une institution qui doit contribuer à la recherche et l’enseignement n’adhère pas à des valeurs sociales fondamentales comme l’équité salariale », se désole le conseiller syndical du SCFP assigné aux sections locales concernées, Mario Fontaine.
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