Comme organisation syndicale représentant près de 90 % de femmes, la FIQ a à cœur l’atteinte de l’équité salariale et son maintien entre les catégories d’emploi. Comment le Conseil du trésor peut-il affirmer, en tant qu’un des plus grands employeurs au Québec, que tout va pour le mieux alors qu’il y a eu de vastes changements dans le réseau ayant impacté le quotidien des professionnelles en soins ? « En équité salariale, chaque perturbation ou événement pouvant avoir causé de l’iniquité salariale doit être consigné et une évaluation de chacun de ces événements doit être faite. Or, ce n’est pas du tout ce que l’employeur a démontré lors du dernier exercice », de dire Isabelle Groulx, vice-présidente de la FIQ.
Ce que la FIQ reproche au gouvernement, entre autres, est d’-de :
– Avoir eu recours à une démarche de maintien entachée de plusieurs irrégularités ;
– Avoir attendu trois ans avant de faire l’affichage, à la suite de pressions répétées de la part de la FIQ et une obligation de la part de la CNESST ;
– Utiliser une mauvaise méthode de cueillette de l’information, du calcul et d’estimation des écarts salariaux, etc. ;
– Manquer de transparence et de partage d’information malgré des demandes répétées des organisations syndicales.
Puisque les travailleuses ne peuvent pas compter sur le gouvernement, la FIQ continuera d’être proactive, comme elle l’a été tout au long du processus et portera la voix des femmes à travers le dépôt de nombreuses plaintes, pour que le gouvernement prenne au sérieux et applique la Loi sur l’équité salariale. « Près de 80 % de femmes composent la main-d’œuvre du secteur public et le gouvernement a failli à sa tâche d’être le digne représentant de la Loi sur l’équité salariale, adoptée en 1996. Sachant que la discrimination salariale subie par les femmes existe toujours bel et bien dans notre société, la FIQ se fait un devoir de faire tout en son pouvoir pour amener l’employeur à corriger cet écart », de renchérir madame Groulx.
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