« Le TAL devrait garantir l’accès à la justice pour les locataires puisqu’il représente le seul endroit où les locataires peuvent faire valoir leurs droits que la loi est censée leur garantir. C’est plutôt devenu le symbole d’un système inéquitable et défaillant. Il est impératif et urgent de le réformer pour rétablir un équilibre dans les relations entre locataires et propriétaires » , énonce Cédric Dussault, porte-parole du RCLALQ.
Actions à Montréal, Québec, Rouyn-Noranda, Rimouski, Alma et Joliette
À Montréal, les manifestant•es se sont rassemblé•es à l’extérieur des bureaux du TAL pour une action symbolique où des chaises étaient installées pour former une salle d’attente fictive où s’asseoir avant de manifester.
À Québec, une action ludique s’est aussi tenue aux bureaux du TAL où un jeu de société géant était installé pour illustrer les enjeux d’accès aux services du TAL pour les locataires. Toutes les personnes présentes étaient invitées à participer.
La crise du logement, qui s’étend désormais bien au-delà des grandes villes comme Montréal et Québec, touche toutes les régions, ce qui a incité des comités logement de plusieurs régions à organiser des actions symboliques eux aussi.
L’Association des locataires de l’Abitibi-Témiscamingue et le Comité logement Bas-Saint-Laurent ont tous deux organisé des rassemblements en début de semaine, le 25 novembre devant le TAL de Rouyn-Noranda ainsi qu’aux bureaux du TAL de Rimouski le 26. Ce matin, une bannière a été installée à Alma, et une autre action aura lieu cet après-midi devant le bureau du TAL à Joliette.
Le collectif Le Sémaphore, en collaboration avec le RCLALQ, a également fait briller les murs du TAL de Longueuil dimanche soir dernier. En effet, une projection lumineuse de cris du cœur de locataires tirés d’avis Google et des statistiques choquantes qui mettent en lumière les défaillances du TAL y étaient projetées.
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