« Le transport en commun est sous-financé depuis trop longtemps au Québec, tant pour le développement que pour l’accessibilité. Choisir la voie du transport en commun serait bien plus productif pour réduire de façon drastique les GES que produit le Québec », lance Manon Massé, responsable du dossier environnement à Québec solidaire.
« Je trouve naïf de la part d’un premier ministre de nous faire croire que l’électrification de 100 000 automobiles renversera la tendance désastreuse de nos émissions dans le secteur des transports. Investir autant pour réussir des économies d’à peine 150 000 tonnes, c’est beaucoup d’argent pour peu de résultats. Le constat est dramatique : les émissions du Québec ont augmenté de plus de 25% depuis 1990 et le parc automobile ne cesse de croître. Avec plus de 4 millions d’automobiles, ce ne sont pas 100 000 véhicules qui feront une réelle différence. Se convertir à l’écologie demande donc un peu plus de rigueur », affirme la députée solidaire.
Rappelons que pour Québec solidaire, la grande priorité en transport, c’est de garantir un financement stable, sur le long terme, de la relance du développement du transport urbain et interurbain. Le gouvernement libéral ne répond pas adéquatement aux demandes des sociétés de transport en commun et l’obsession maladive de son gouvernement pour l’austérité freine la croissance de cet outil indispensable pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre.