En 2007, Alcan est vendue à la multinationale Rio Tinto.
En 2013, en 2015 et en 2018, les gouvernements Marois et Couillard reportent le resserrement des normes d’émissions pour éviter la fermeture de l’usine.
En 2015, le ministère de l’Environnement hausse même son plafond d’émissions de 10 % pour conserver les emplois alors que le marché de l’aluminium est instable. Trois ans plus tard, au moment de signer une nouvelle entente avec la multinationale, le ministère lui donne à nouveau sa bénédiction.
En 2020, l’étude d’impact du MELCC met en garde le gouvernement Legault.
Des dépassements des normes et critères de qualité de l’atmosphère sont observés à proximité de l’usine. Les particules fines peuvent entraîner des effets cardio-respiratoires alors que les fluorures peuvent nuire à la végétation.
Le Ministère conclut que le maintien des activités jusqu’en 2026 va sauver près de 1000 emplois, mais qu’il est associé à une mauvaise qualité de l’air dans le voisinage
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