elle est la déclaration de la présidente de la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ), Isabelle Dumaine, à l’occasion du dépôt aujourd’hui au Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) du cahier de demandes de sa fédération, en vue de la prochaine négociation.
« Nos demandes visent notamment à améliorer les conditions de travail des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes, et c’est une condition essentielle pour assurer la survie du réseau. Nous avons besoin de personnel pour donner des services et des soins. Il faut donc assurer aux infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes des conditions de travail décentes pour mettre fin à la désertion actuelle et faire en sorte que d’autres aient le goût d’y venir travailler », plaide la présidente de la FSQ-CSQ.
Une expérience précieuse à considérer
Isabelle Dumaine ajoute qu’il est plus que temps que le gouvernement cesse d’agir seul de son bord pour imposer ses solutions sans tenir compte de l’expérience précieuse de celles et de ceux qui travaillent quotidiennement dans le réseau.
« La pénurie de personnel, la surcharge de travail, le temps supplémentaire et l’utilisation abusive de la main-d’œuvre indépendante sont dénoncés par tous. Le gouvernement ne peut pas continuer à faire la sourde oreille, et ce n’est certainement pas en recourant encore plus au privé, comme annonce vouloir le faire le ministre Christian Dubé, qu’on va remettre notre réseau public sur les rails », prévient la leader syndicale.
Les enjeux qui préoccupent le plus les membres
Isabelle Dumaine rappelle que les sujets qui feront l’objet de négociation avec la partie patronale ont été déterminés après une vaste consultation de l’ensemble des membres de la FSQ-CSQ et de ses syndicats. « Nos demandes reflètent les préoccupations des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes que nous représentons. Les enjeux qui leur tiennent le plus à cœur portent notamment sur les moyens à prendre pour assurer des soins sécuritaires et de qualité aux patients, mettre fin au temps supplémentaire obligatoire et réduire la charge de travail actuelle. »
La bonne foi au rendez-vous pour la partie syndicale
En terminant, la présidente de la FSQ-CSQ réitère que son organisation est disposée à négocier de bonne foi avec la partie patronale.
« Nous pouvons agir dès maintenant, lors de la prochaine négociation, pour retrouver plus d’humanité en santé pour chacune et chacun d’entre nous, ainsi que pour nos concitoyennes et concitoyens qui ont besoin de soins. C’est possible si et seulement si nous avons face à nous un gouvernement qui est prêt à tenir compte de l’intérêt supérieur de la population et à faire preuve, lui aussi, d’ouverture lors de la négociation », conclut Isabelle Dumaine.
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