Dans la constitution sud-africaine, l’article 12 reconnaît plusieurs chefs traditionnels, dont dix rois et une reine. Puissant chef coutumier à l’incontestable autorité morale, Goodwill Zwelithini kaBhekuzulu, 66 ans, en est. Sa juridiction s’étend sur environ 12 millions de Zoulous, plus du cinquième de la population sud-africaine et principale ethnie du pays originaire de l’Est, le KwaZulu-Natal. Son lien avec l’État est en première lecture financier : il reçoit du gouvernement 1,3 million de rands (100 000 euros) par an et le gouvernement provincial lui verse plus de 50 millions de rands (4 millions d’euros). Il possède sept palais, entretient six épouses et vingt-huit enfants. Le roi bénéficie en fait d’une certaine allégeance de la part du pouvoir central car est considéré comme facteur de stabilité1 : en raison des affrontements entre le parti zoulou Inkatha (proche du colonisateur) et l’ANC qui ont eu lieu dans cette province avant les premières élections démocratiques de 1994, le parti au pouvoir joue avec le monarque la carte de l’outil pacificateur. Autrement dit, depuis la fin de l’apartheid, il existe un modus vivendi entre l’ANC au pouvoir et le chef zoulou, reconnu pourtant comme réactionnaire, dans le but d’assurer une paix sociale au niveau national. Plus généralement, cette légitimation des chefs traditionnels est un héritage direct du passé colonial et ségrégationniste du pays2, les autochtones se « reconnaissant » en eux, et les colonisateurs jouant sur la division sociale qu’elle produit.
Fin mars 2015, Goodwill Zwelithini a appelé « les étrangers à faire leurs bagages et à s’en aller ». Cet appel, a depuis généré une vague de manifestations xénophobes dans tout le pays et fait sept morts parmi les demandeurs d’asile et réfugiés mozambicains, malawites, somaliens, zimbabwéens…, majoritairement des Africains et pour la plupart des commerçants3. Le roi considère les Zoulous comme ses sujets et se disculpe à cet égard de tous les incidents violents survenus car dit ne leur avoir jamais ordonné d’attaquer des étrangers : « Si j’avais dit ça, il ne resterait plus rien ! ». Il entérine ainsi sa toute puissance sans pour autant condamner les crimes. En plus de ce racisme assumé, rappelons d’autres dérapages : Goodwill Zwelithini a déjà publiquement associé les homosexuels à des « pourritures ».
Edward Zuma : la démonstration de la dénégation
Deux semaines après les déclarations du roi, Gwede Mantashe, secrétaire général de l’ANC, encourageait le gouvernement à « durcir l’application des lois sur l’immigration », c’est-à-dire à renforcer les mesures prises l’année précédente. Il a proposé l’établissement de camps de réfugiés pour mieux contrôler les « étrangers illégaux ». Il a abondé dans le sens du monarque dans le sens où il n’a pas contredit ses propos.
Dans la même semaine, Edward Zuma, fils du président en exercice, lui-même Zoulou, a déclaré être en accord avec le monarque pour « déporter les étrangers hors d’Afrique du Sud ». L’homme politique ne recule devant aucun amalgame et associe « tous les étrangers » à des hommes – êtres de sexe masculin – malfaisants : trafiquants de drogue, voleurs d’emploi, intrinsèquement meurtriers car anciens soldats, clandestins… À propos des supposées armes que ces étrangers porteraient manifestement sur eux en raison de leur passé militaire, Zuma Junior argumente : « En Afrique du Sud, vous devez détenir un permis de port d’armes pour pouvoir porter une arme à feu. Où sont leurs licences ? Nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’un coup à venir. Le gouvernement doit nettoyer quiconque qui réside dans le pays illégalement. Ils ont besoin de partir ». Il fustige également les « étrangers » en tant que dealers : « Ils sont la raison pour laquelle il y a tant de drogue dans le pays. Ils approvisionnent et vendent de la drogue aux communautés dans notre pays. Prenez Radovan Krejcir [un fugitif tchèque accusé avec trois autres du meurtre d’un Libanais] par exemple, il est venu dans le pays parce qu’il savait qu’il pourrait commettre un crime et sortir librement ». Et au niveau sécuritaire : « Je ne parle pas seulement des étrangers en provenance des pays africains, je parle également des Asiatiques et Européens. Ils représentent une réelle menace pour la sécurité dans ce pays, et la police ne peut pas les attraper parce qu’ils ne peuvent pas être retrouvés, parce que certains d’entre eux ne possèdent pas les papiers requis ».
Globalement, Edward Zuma associe la présence des « étrangers » en tant que groupe uniforme à une menace contre le pays. Il renforce la thèse de la victimisation de l’Afrique du Sud : « La raison pour laquelle je dis ça, c’est que certains étrangers travaillent pour des entreprises privées de sécurité où ils ont été employés à bas prix. Ces entreprises sont en train de se détourner des lois sud-africaines du travail ». En plus d’être de potentiels assassins, les « étrangers » sont les vecteurs d’un détournement de la loi sud-africaine.
L’idée poursuivie par Edward Zuma est de rejeter les problèmes socio-économiques et politiques que connaît le pays depuis de nombreuses années (chômage endémique, paupérisation de la population, pandémie du sida, crise politique de l’ANC…)4, voire qui s’aggravent, sur une catégorie sociale : les « étrangers », pour la plupart des réfugiés, économiques, politiques, hommes et femmes, pour certains victimes de massacres, de viols, etc. Dans la foulée, l’exercice permet de revaloriser les natifs et en particulier les membres de l’ethnie Zoulou, majoritaire et dominante. Cette revalorisation passe par leur victimisation, c’est-à-dire par la mise en exergue de leur potentielle menace/mise en danger par un groupe social qui leur est étranger. On retrouve ici la dialectique masculiniste qui rejette les femmes en tant que groupe, appelle à leur répression dans le but de rendre aux hommes noirs zoulous leur force virile, menacée à la fois par l’Occident et les féministes. L’exemple du port des armes à feu et de ses conséquences est à ce titre édifiant car les hommes sud-africains n’ont pas attendus les réfugiés pour tuer massivement leurs épouses, sœurs, nièces… Rappelons que l’Afrique du Sud connaît le plus haut taux de féminicide au monde5, notamment car l’usage d’armes à feu est courant. Ce seul exemple démontre, dans le discours d’Edward Zuma, une forme de dénégation de la violence endogène du pays, produite par ses propres dirigeants. La xénophobie vient ici se calquer sur le masculinisme. Elle en épouse les formes.
Jacob Zuma : la nuance qui renforce la hiérarchisation sociale
Après trois semaines d’émeutes, le 16 avril, le gouvernement a pris la parole. Jacob Zuma a appelé devant les parlementaires à « l’arrêt des violences ». Il a déclaré : « Aucun degré de frustration ou de colère ne peut justifier des attaques contre des ressortissants étrangers ou le pillage de leurs magasins ». Le 18, il a annulé un voyage officiel en Indonésie et a déclaré dans un camp de réfugiés à Durban, ville portuaire où ont démarré les attaques contre les « étrangers » : « Ce ne sont pas tous les Sud-Africains qui disent que vous devez partir mais une très petite minorité. […] Il ne peut y avoir de justification aux attaques contre les étrangers ». Le 21, le président en exercice a opté pour une nouvelle position : les attaques des Sud-Africains contre les étrangers sont dues à l’apartheid et à l’ignorance. Il a rappelé à la presse les grandes thèses sur la violence comme seule système de socialisation hérité du régime ségrégationniste6. Il a déclaré : « L’erreur est de ne pas leur avoir enseigné que l’apartheid est désormais du passé et qu’il n’y a plus besoin d’avoir recours à la violence face à l’autre ». Cette position n’est pas neuve. Plutôt que désigner les auteurs des agressions et meurtres comme des criminels, elle les place en victimes. Elle entérine la place de subalterne du sud-africain noir pauvre, incapable de penser par lui-même, de prendre la parole, qui demanderait à être éduqué, car affublé d’un héritage colonial ségrégationniste qui l’empêche de vivre « normalement ». Elle confirme la division du pouvoir entre l’élite – qui siège, prend les décisions, fait les lois – et la « base », démunie. Elle reproduit les rapports de pouvoir tels qu’ils étaient établis à l’époque coloniale. De plus, elle oblitère le caractère sexué, et plus généralement situé, des actes : qui sont les auteurs ? des hommes, des femmes ? noirs, métis, blancs ? pauvres, riches ? jeunes, moins jeunes ? hétérosexuels, LGBT ? Car l’objectif du président est là encore, mais de façon plus nuancée que son fils, de faire de l’homme noir pauvre jeune inactif hétérosexuel des townships sud-africains un individu social masculin à protéger, une victime plutôt qu’un acteur de sa société. Et, par ricochet, tout en faisant le mea culpa du pouvoir, il le restreint à la faiblesse des politiques d’éducation, portion ridicule de la responsabilité sociopolitique des événements : choix du libéralisme7, corruption, négligence des politiques de santé, etc. Il disculpe le parti au pouvoir, garde ainsi son hégémonie et réaffirme la hiérarchisation des relations sociales qui traverse la société sud-africaine : l’usage du « leur » permet la distance nécessaire entre les dominants et les dominés.
En relation avec cette condescendance/mépris à l’égard des présumés auteurs des crimes, rappelons que Jacob Zuma se définit comme un « tribun zoulou », fortement attaché à sa province d’origine, le KwaZulu-Natal, et revendique des conceptions et des pratiques très traditionnelles comme le test de virginité ou la polygamie, tolérée dans la loi coutumière et constitutionnellement illégale8. Il a organisé ses multiples mariages en les officialisant publiquement. Ce choix fait partie d’un arsenal discursif élaboré qui alimente, par son intermédiaire et celui de ses partisans, un discours renouvelé d’intolérance et de rejet de l’Autre, emprunt de traditionalisme et de masculinisme. Par exemple, durant les élections présidentielles de 2009, l’actuel président a placé les questions de genre et de sexualité au centre du discours, le mettant personnellement en position de « victime » d’un système législatif oppressif (en référence à toutes les poursuites dont il avait fait l’objet) 9. La manœuvre politique visait l’auto-identification de l’homme sud-africain de « base », pauvre, noir, des townships, malmené par la vague féministe locale, dans l’expression « normale » de sa sexualité10. Il a organisé la campagne 100% Zulu Boy11 où il a ouvertement manifesté son engagement pour un retour à des valeurs traditionnelles africaines12, sous-entendu favorables à la manifestation du pouvoir de l’homme sur la femme. Julius Malema, alors ancien dirigeant de la Ligue de la Jeunesse de l’ANC, a ainsi appelé à l’« exil des jeunes femmes enceintes », en référence à l’hypothétique hypersexualité des adolescentes mise en cause par les avocats de la défense de Zuma lors de son procès13. Malema a également fait des déclarations sur la façon dont les victimes de viol « devraient » se comporter, dans le sens où elles ne sont, selon lui, pas des victimes mais des provocatrices. Il a notamment déclaré que l’accusatrice du Président Zuma avait « pris du bon temps »14.
Comme le souligne Lisa Lindsay, ces discours ouvertement misogynes15 ont nourri à dessein le sentiment d’« émasculation »16 de certains Sud-Africains, sentiment renforcé par celui de ne plus être capable de remplir son rôle socialement alloué de pourvoyeur de la famille puisque dans ce pays le taux de chômage s’élève à 39%. L’homme sud-africain ne serait plus un « vrai » homme. À noter que ce discours prévalait déjà à l’époque coloniale, où l’homme était culturellement considéré par les colons européens en Afrique comme le seul soutien de famille alors que la réalité était tout autre, les femmes ayant toujours occupé le secteur rémunéré du commerce par exemple17. Ce discours n’est donc pas neuf et est réutilisé par les hommes au pouvoir afin de justifier les violences, et en particulier celles perpétrés à l’égard des femmes et leur subordination. Il perpétue ce qu’on peut qualifier de masculinisme colonial, et ce au plus haut niveau de l’exercice du pouvoir.
Une Afrique du Sud hégémonique et colonialitaire
Quand le 19 avril, Malusi Gigaba, ministre de l’intérieur, déclare « Nous lançons un sérieux avertissement à ceux qui participent à des actes de violence publique. Nous vous trouverons et vous aurez à faire face à la loi dans toute sa rigueur », il renforce cette idée de distance entre l’élite et la masse des sous-éduqués alors qu’aucun des deux personnages – Zuma et Gigaba – n’a dénoncé les propos du roi et encore moins ceux du fils du président. L’ambiguïté est de mise. Par ailleurs, il réaffirme l’option législative du gouvernement. À ce propos, rappelons qu’en matière d’immigration, les lois se sont, depuis ces dernières années, durcies. Dans la pratique, et comme le rappelle Achille Mbembe, les permis de travail ne se renouvellent pas, les visas sont refusés à des membres d’une famille, « les enfants se retrouvent dans les limbes des écoles ». « Une situation kafkaïenne », ajoute le philosophe camerounais, qui s’étend aux étudiants « étrangers » qui sont entrés légalement dans le pays, avaient leurs visas renouvelés, mais qui se trouvent désormais dans une insécurité juridique, incapables de s’inscrire et d’accéder à l’argent auquel ils ont droit et qui leur avait été alloué par les Fondations. Il s’agit bien de nouvelles mesures anti-immigration, par lesquelles le gouvernement entend transformer les immigrés légaux en clandestins. Achille Mbembe parle de véritable pogrom, de dette de l’Afrique du Sud à l’Afrique, dont les dirigeants ignorent les réalités. Cette ignorance est le produit d’une violence épistémique, héritée du passé colonial du pays certes, mais entretenue par l’ANC depuis son arrivée au pouvoir. Le jeu de concurrence entre États, d’Occident et du « Sud », mais aussi du « Sud » entre eux, a maintenu dans ce pays le besoin de créer un « modèle », supérieur, aujourd’hui hégémonique en Afrique et en interne. La colonialité en œuvre fonctionne, ajustant chaque rapport de domination – de classe, de race, de genre – au millimètre de cette ambition nationaliste et chauviniste, couplée d’une vision capitaliste libérale féroce. Les immigrés ou « étrangers » s’en voient d’emblée ciblés tout autant que les femmes pauvres noires de la « base », épines dans l’engrenage d’une machine à hiérarchiser les rapports sociaux.
Julius Malema, dominer par omission
Président du parti Economic Freedom Fighters (EFF) depuis 2013, Julius Malema, quant à lui, règle ses comptes avec son ancien allié, Jacob Zuma. Le 16 avril, il a déclaré que « L’État, étant l’aîné de l’ensemble de la société, devient responsable de toute la violence infligée contre nos ressortissants étrangers ». Il a ajouté pendant les quelques minutes où il a eu la parole : « C’est à travers l’État qu’on a dit à notre peuple que la résolution des différends devait passer par la violence. C’est sous votre direction que lorsque vous n’avez pas été d’accord avec les gens de Marikana, vous les avez tués parce que vous n’avez jamais cru à la résolution pacifique des différends ». Il a précisé que lorsque le EFF a été en désaccord avec le parti au pouvoir au Parlement l’année passée, il a également appliqué la violence. Le dirigeant politique dissident entend ainsi reporter la responsabilité politique des événements sur le seul parti au pouvoir, l’ANC et sur le plan de la violence. Lui aussi occulte les propos du monarque, du fils du président, et se sert du concept de violence, comme son ennemi Zuma, pour expliquer le dysfonctionnement d’une société en transition. Il n’évoque pas plus les politiques économiques, d’immigration et d’alliance avec les différentes ethnies pour assurer la paix sociale. Il parle encore moins de l’exacerbation du sentiment de supériorité sud-africaine dont il a amplement facilité la propagation lorsqu’il faisait partie des proches de l’actuel président. Il omet de rappeler en quoi il a contribué à renforcer le sentiment d’émasculation des hommes noirs de la « base », une violence en tant que telle, épistémique pour le moins, dont le seul but était de renforcer un parti en perte de vitesse, l’ANC. Le chat se mort la queue.
Joelle Palmieri, 24 avril 2015
https://joellepalmieri.wordpress.com/2015/04/24/xenophobie-masculinisme-meme-combat/
Notes
1 FRIEDMAN, Steven 2002, « Democracy, Inequality, and the Reconsitution of Politics » in Tulchin Joseph S. & Brown Amelia 2002, Democratic Governance and Social Inequality, Lynne Rienner Publishers, 205 p., p. 13-27.
2 FIKENI Somadoda 2008, Conflict and Accommodation : The Politics of Rural Local Government in the Post-apartheid South Africa, ProQuest, 329 p.
3 L’Afrique du Sud compte approximativement cinq millions d’immigrés (10% de la population) originaires pour la plupart d’Afrique australe, de la corne de l’Afrique et du sous-continent indien.
4 Voir notamment : DANIEL John, HABIT Adam & SOUTHALL Roger, State of the nation : South Africa, 2003-2004, Human Sciences Research Council. Democracy and Governance Research Programme, Le Cap, HSRC Press, 2003, 416 p. ; BHORAT Harron, VAN DER WESTHUIZEN Carlene & JACOBS Toughedah, Income and Non-Income Inequality in Post-Apartheid South Africa : What are the Drivers and Possible Policy Interventions ?, document de travail pour la Development Policy Research Unit (DPRU), 09/138 août 2009, DPRU, p. 8, <http://www.dpru.uct.ac.za/sites/def...> , consulté le 11 janvier 2013 ; BUHLUNGU Sakhela & alii (dir.), The State of the Nation : South Africa 2005-2006, Human Sciences Research Council’s (HSRC), 2005-06, 568 p., <http://www.hsrcpress.ac.za/downloadpdf.php?pdffile=files%2FPDF%2F2109%2F2109_00_State_of_the_Nation_05%7E27102005101553AM.pdf&downloadfilename=State%20of%20the%20Nation%3A%20South%20Africa%202005-2006%20-%20State%20of%20the%20Nation%3A%20South%20Africa%202005-2006%20-%20Entire%20eBook>, consulté le 24 mars 2008 ; MAHARAJ Zarina, Gender Inequality and the Economy : Empowering Women in the new South Africa, intervention lors de la rencontre de la Professional Women’s League of KwaZuluNatal, 9 août 1999, <http://www.africa.upenn.edu/Urgent_Action/apic_82299.html, consulté le 28 mars 2008 ; VAN DER WESTHUIZEN Carlene, GOGA Sumayya & OOSTHUIZEN Morné, Women in the South African Labour Market 1995-2005, document de travail pour la DPRU, 07/118, 2007, 53 p., p. 1-50, <http://papers.ssrn.com/sol3/Deliver...> , consulté le 11 janvier 2013.
5 JEWKES Rachel & alii, Understanding men’s health and use of violence : interface of rape and HIV in South Africa, Gender & Health Research Unit, Medical Research Council, 2009, <http://gender.care2share.wikispaces...> , consulté le 27 mars 2008.
6 BROGDEN Mike, La criminalité en Afrique du Sud, Au risque des espaces publics. Paris, Annales de la recherche urbaine, n° 83/84, 1999, p. 239 ; DE COSTER Michel, BAWIN-LEGROS Bernadette & PONCELET Marc, Introduction à la sociologie, 6e édition, Broché, Paris, De Boeck, Collection Ouvertures Sociologiques, 2005, p. 119 ; KYNOCH Gary, Urban violence in colonial Africa : A case for South African exceptionalism, contribution présentée au Wits Institute for Social and Economic Research, le 15 mai 2006, publiée dans Journal of Southern African Studies, XXXIV (3), septembre 2008, Londres, Routledge, <http://worldcitiesglobalization.wikispaces.com/file/view/Kynoch,+gary.pdf>, consulté le 16 mars 2009.
7 Les gouvernements qui se sont succédés depuis la fin de l’apartheid en Afrique du Sud ont choisi de mettre en place des politiques néolibérales dans le sens où elles sont basées sur une économie et une idéologie qui valorisent les libertés économiques (libre-échange, liberté d’entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.), la libre concurrence entre les entreprises privées au détriment de l’intervention de l’État, et la globalisation des échanges de services, de biens et des facteurs de production correspondants (capital, travail, connaissance…) qui forment des marchés mondiaux.
8 Voir notamment « Afrique du Sud : Jacob Zuma sur les traces de Thabo Mbeki ? », Afrik.com, 19 décembre 2007, <http://www.afrik.com/article13205.html> , consulté le 13 janvier 2010.
9 Voir notamment ROBINS Steven, « Sexual Politics and the Zuma Rape Trial », Journal of Southern African Studies, XXXIV (2), juin 2008, p. 411-427.
10 VAN DER WESTHUIZEN Christi, “100% Zulu Boy” : Jacob Zuma And The Use Of Gender In The Run-up To South Africa’s 2009 Election, Women’s Net, 2009, , consulté le 28 mars 2010.
11 Christi Van der Westhuizen, op. cit.
12 Voir également <http://concernedafricascholars.org/...> , consulté le 30 avril 2010.
13 Ibidem.
14 Voir PINO Angelica, Equality Court Agrees, Speech Can Be Deadly Weapon, SANGONeT, 2010, <http://www.ngopulse.org/article/equ...> , consulté le 30 avril 2010.
15 MUELLER-HIRTH Natascha, After the rainbow nation : Jacob Zuma, charismatic leadership and national identities in Post-Polokwane South Africa, Department of Sociology Goldsmiths, Université de Londres, 2010, 16 p.,
<http://www2.lse.ac.uk/researchAndEx...> , consulté le 28 mars 2008.
16 LINDSAY Lisa A., « Working with Gender : The Emergence of the “Male Breadwinner” in Colonial Southwestern Nigeria », in COLE Catherine, MANUH Takyiwaa & MIESCHER Stephan F. (dir.), Africa After Gender ?, Indiana University Press, 2007, 344 p., p. 241-252.
17 Ibidem.