À l’initiative de la FNC-CSN, déjà engagée depuis de nombreux mois dans la grande campagne Sauvons l’info visant à soutenir l’information libre et de qualité, l’activité d’aujourd’hui vise à permettre aux citoyennes et aux citoyens d’être sensibilisés aux différentes entraves à la liberté de la presse. « Il est important à nos yeux que journalistes et artisans des médias rencontrent le public et qu’ensemble ils échangent et réfléchissent sur la liberté de la presse, car bien avant d’être un concept théorique, c’est une réalité qui affecte la pratique des journalistes et ultimement la qualité de l’information livrée au public » explique Pascale St‑Onge, présidente de la FNC-CSN.
En partenariat avec la FPJQ, qui a gracieusement prêté les photos finalistes du prix Antoine‑Desilets 2017 pour fins d’exposition, les deux organisations ont dégagé cinq grands thèmes sur lesquels ont porté les discussions : la liberté de la presse dans le monde, les femmes, le journalisme et la liberté de presse, les entraves à la liberté de presse au Canada, les fausses nouvelles, une attaque à la liberté de presse et finalement la crise économique des médias, une menace à la liberté de presse.
Les deux organisations s’entendent pour dire que la liberté de la presse est toujours d’actualité, « C’est difficile d’être journaliste dans le monde et même ici en 2018, lance Stéphane Giroux, président de la FPJQ. Les dérives sont faciles pour les décideurs, la présence de journalistes est souvent vue davantage comme un irritant qu’autre chose. C’est donc dans ce contexte que de nombreuses entraves à la liberté de la presse se dressent, ici même au Canada, pourtant un pays démocratique. Cette journée mondiale est l’occasion toute désignée pour tout le monde de prendre les mesures qui s’imposent pour soutenir les journalistes et la liberté de la presse » poursuit-il.
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