« La direction de la STM manque de respect pour les 4 500 salariés qui assurent des millions de déplacements pour les Montréalais. Dans de trop nombreux cas les circuits sont complètement irréalistes. Ces déplacements mal planifiés stressent les passagers qui passent leurs frustrations sur les chauffeurs et ils paient le prix pour la mauvaise planification créant de sérieux problèmes de santé et sécurité au travail », a expliqué Renato Carlone, président du SCFP 1983.
Ces professionnels de la conduite doivent exercer leur métier dans des conditions de plus en plus complexes. Les nombreux chantiers de construction, le partage de la route avec, entre autres, le nombre croissant de cyclistes et les différentes limites de vitesse (50, 40 et 30 km\h) influencent la façon de circuler, mais ces réalités ne sont pas prises en compte lors de l’élaboration des circuits.
« Cette situation peut facilement être corrigée si la direction prend un engagement formel de s’attaquer à ce problème qui impacte autant le public que nos membres », d’ajouter le président du syndicat.
Les autres sujets difficiles à la table de négociations incluent la gestion des travailleurs malades qui découlent directement du problème susmentionné, la planification du transport adapté et une iniquité au niveau du régime de retraite.
La convention collective est échue depuis le 8 janvier 2018. Les parties ont eu 23 séances de négociations. Il n’y a pas eu de vote de grève pour les chauffeurs de la STM depuis 2007.
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