et s’assureront de prendre tous les moyens nécessaires pour contrer les offensives Le 28 janvier 2013, nous soulignons les 25 ans de la décriminalisation de l’avortement au Canada. En effet, le 28 janvier 1988, la Cour suprême du Canada invalidait les dispositions du Code criminel touchant l’avortement. À cette époque, seuls les avortements pratiqués dans des hôpitaux et approuvés par un comité thérapeutique étaient légaux et les femmes ainsi que les médecins qui contrevenaient à ces règles étaient passibles d’emprisonnement. Depuis ce temps, l’avortement n’est plus considéré comme un acte criminel.
Pourquoi souligner cet évènement ? Est-ce encore pertinent et d’actualité ? Depuis 25 ans, pas moins de 44 motions ont été déposées par nos parlementaires pour tenter de limiter ou carrément interdire l’avortement . Encore aujourd’hui, malgré le caractère légal de l’avortement, certaines femmes du Canada n’ont pas accès aux services d’avortement dans leur milieu de vie. De façon directe, mais plus souvent indirecte, on tente de restreindre le libre-choix des femmes. Après le rejet de la motion M-312 en septembre dernier, le député conservateur de Langley en Colombie-Britannique, monsieur Warawa a déposé une nouvelle motion (M-408) qui se veut, encore une fois, une nouvelle offensive pour limiter le droit au libre-choix des femmes.
Dans ce contexte, le Comité condition féminine et le secteur Condition féminine de la FIQ seront vigilants visant à amoindrir ou à éliminer le droit au libre-choix appartenant aux femmes. Par ailleurs, il est essentiel que tous se mobilisent afin de continuer d’avancer et surtout, ne pas reculer.