Réunis en conseil général du 30 novembre au 2 décembre, les délégué-es du syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (CSN) ont amorcé cette réflexion et ont décidé de mandater une ressource externe afin d’analyser cette question. « Les délégué-es en ont discuté et le constat actuel, c’est qu’il nous manque des informations pour prendre une décision éclairée, souligne Marc-André McSween, vice-président du SEMB-SAQ (CSN). Nous voulons connaître l’ensemble des éléments avant de poursuivre. » Pour le syndicat, rien ne sert de presser les choses. « Le débat public s’amorce, il est normal que nous n’agissions pas dans la précipitation », ajoute Alexandre Joly, président du syndicat.
Bien que le SEMB-SAQ (CSN) ait un préjugé favorable envers le recours au public, il est encore trop tôt pour se positionner définitivement. « Nous sommes farouchement opposés à la privatisation et à la libéralisation du marché des produits de l’alcool, il est normal que nous voyons d’un bon œil le recours au public, affirme Marc-André McSween, cela n’en fait toutefois pas une position officielle du syndicat. »
Une fois que l’étude sera terminée, le SEMB-SAQ (CSN) entend consulter les membres dans les instances appropriées. « Ce sont les membres qui auront le dernier mot, ils recevront l’ensemble des informations pertinentes, ils en discuteront et ultimement, prendront position », conclut Alexandre Joly.