« À McGill, le salaire minimum de nos membres qui offrent du soutien occasionnel est de 10,85 $ de l’heure, alors que les travailleuses et travailleurs permanents qui effectuent des tâches similaires gagnent au moins 18,51 $ de l’heure. C’est totalement injuste », souligne Claire Michela, présidente du Syndicat des employé-e-s occasionnel-le-s de l’Université McGill (Association of McGill University Support Employees (AMUSE)).
« Nous occupons les emplois les plus précaires de l’université et si les universités fonctionnent, c’est parce que nous offrons un travail de qualité. Nous exigeons un salaire décent », déclare Johnny Maillot, membre de l’équipe de négociation de l’Association syndicale des travailleurs étudiants et travailleuses étudiantes de l’UQTR.
« Il semble que les universités se concertent pour garder les salaires au plus bas. Nous réclamons un salaire minimum de 15 $ de l’heure. C’est tout à faire raisonnable », conclut Louis-Philippe Lambert-Larocque, président du Syndicat des étudiants et étudiantes salarié-e-s de l’UQAR.
Les conventions collectives sont échues depuis près de 18 mois à l’Université McGill et à l’UQTR. La convention collective qui lie les membres de l’AFPC à l’UQAR est échue depuis mai 2016. Les négociations achoppent présentement sur la question salariale. L’action d’aujourd’hui vise à inciter les recteurs à revoir et à bonifier le mandat de leur équipe de négociation respective.
Appui de l’AFPC-Québec et du STEP
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs étudiants et postdoctoraux (STEP) appuie les manifestations qui se déroulent aujourd’hui. À l’aube d’une négociation avec l’Université Laval, les membres du STEP entreront dans le vif du sujet d’un salaire décent très prochainement.
« L’AFPC-Québec appuie la lutte pour un salaire décent, ajoute Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Québec. En 2016, gagner un minimum de 15 $ au Québec est une question de dignité. Point final. »