« Il est temps que nous nous attaquions à la sous-valorisation du travail des femmes et que nous mettions en place des mesures pour garantir une conformité, et le projet de loi sur l’équité salariale y répond exactement, a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor. Nos membres ont exercé des pressions pour cette équité lors de consultations à la grandeur du pays. »
Unifor représente plus de 77 000 membres de lieux de travail sous réglementation fédérale au Canada, des secteurs comme les télécommunications, la radiodiffusion, les lignes aériennes, le secteur ferroviaire et les transports.
Les membres luttent depuis longtemps pour l’équité salariale dans les communautés, lors des activités annuelles de la Journée de l’égalité salariale et aux tables de négociation partout au pays.
« Nous avons hâte de travailler avec les employeurs par le biais des comités sur l’équité salariale qui vont s’assurer que la rémunération soit équitable et non discriminatoire, a ajouté Jerry Dias. Nous allons analyser les détails du projet de loi pour que tous les processus concrets nécessaires soient mis en place. »
Bien que la rémunération non-discriminatoire soit prévue à la loi, ce projet de loi oblige l’employeur à s’y conformer, plutôt que de s’attendre à ce que les travailleurs se plaignent afin de faire respecter leurs droits.
« Un salaire égal pour un travail à valeur égale, un principe qui est au cœur du projet de loi, devrait être l’objectif de tous les employeurs, a affirmé Lisa Kelly, directrice du Service de la condition féminine d’Unifor. Bien que l’élimination de l’écart salarial entre les sexes est une mesure de protection importante pour les femmes en milieu de travail, nous devons nous attaquer à d’autres obstacles aussi, comme le manque de services de garde universels et un accès égal aux emplois de qualité. Nous devons aussi nous assurer de tenir compte de la diversité de tous les genres, y compris l’intersectionalité dans notre approche. »
Unifor applaudit aussi le projet de loi sur la budgétisation sensible aux sexes, lequel vise à intégrer une perspective de genre et de diversité au moment d’allouer et d’analyser des budgets. La création du ministère des Femmes et de l’Égalité des genres à la place de Condition féminine Canada pourrait aussi faire avancer les objectifs en matière d’équité.
Un message, un commentaire ?