« Le retrait de notre gouvernement de la scène économique a nui aux Canadiens ordinaires », a affirmé M. Dias.
Les impôts des sociétés ont été réduits au nom de la relance économique, et pourtant la création d’emploi et la croissance du PIB ont stagné, voire baissé, a affirmé M. Dias devant le comité.
En dépit de promesses que les baisses d’impôt inciteraient les entreprises à investir davantage, M. Dias a souligné que les entreprises au Canada sont plutôt assises sur plus de 700 milliards de dollars disponibles en liquidités qu’elles refusent d’investir. En même temps, les familles canadiennes croulent sous le poids d’un niveau record d’endettement des ménages, alors les dépenses des consommateurs ne peuvent servir à relancer l’économie.
« Pour le moment, il revient au gouvernement fédéral, par une politique fiscale, de remettre les Canadiens au travail et de relancer le processus de croissance », a déclaré Jerry Dias dans le mémoire d’Unifor déposé devant le comité.
Unifor recommande la création d’une banque canadienne de développement pour financer les principaux secteurs de l’économie canadienne, dont l’énergie, le transport et la fabrication de pointe.
« Comme les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas, même sur les obligations d’État à très long terme, le moment est tout indiqué pour créer cette banque », lit-on dans le mémoire d’Unifor.
M. Dias préconise aussi une approche prudente à la négociation d’accords commerciaux, dont le Partenariat transpacifique, afin de garantir de plus grandes opportunités pour les Canadiens, et il demande au gouvernement fédéral de coordonner les efforts avec les gouvernements provinciaux pour attirer des investissements dans le secteur manufacturier au Canada.
Selon M. Dias, le développement des infrastructures est un élément essentiel pour relancer l’économie, qu’il s’agisse des infrastructures physiques ou sociales, comme les soins de santé, l’éducation et la bonification du Régime de pension du Canada, ainsi que l’investissement dans la transition vers une économie verte.
Pour garantir le maximum de bénéfices des investissements dans les infrastructures, Unifor propose la mise en place de conditions de fabrication au Canada pour les matériaux et les intrants ainsi que des initiatives d’embauches locales (notamment parmi les groupes vulnérables), le retrait de toute condition à la participation du secteur privé et l’amélioration de l’accessibilité au transport pour les Canadiens ayant une incapacité.
Alors que le pays est riche en ressources naturelles, Unifor réclame aussi une stratégie multidimensionnelle relative aux ressources naturelles dans les principales industries, comme le pétrole et le gaz, les mines et la foresterie, qui soit socialement inclusive, écologiquement responsable et avantageuse sur le plan économique.
« Le Canada doit s’éloigner de la tendance limitée à l’exportation simple de ses ressources naturelles pour que d’autres les raffinent ou les manufacturent », a déclaré M. Dias.
Le mémoire d’Unifor est disponible sur le site Unifor.org.« Le retrait de notre gouvernement de la scène économique a nui aux Canadiens ordinaires », a affirmé M. Dias.
Les impôts des sociétés ont été réduits au nom de la relance économique, et pourtant la création d’emploi et la croissance du PIB ont stagné, voire baissé, a affirmé M. Dias devant le comité.
En dépit de promesses que les baisses d’impôt inciteraient les entreprises à investir davantage, M. Dias a souligné que les entreprises au Canada sont plutôt assises sur plus de 700 milliards de dollars disponibles en liquidités qu’elles refusent d’investir. En même temps, les familles canadiennes croulent sous le poids d’un niveau record d’endettement des ménages, alors les dépenses des consommateurs ne peuvent servir à relancer l’économie.
« Pour le moment, il revient au gouvernement fédéral, par une politique fiscale, de remettre les Canadiens au travail et de relancer le processus de croissance », a déclaré Jerry Dias dans le mémoire d’Unifor déposé devant le comité.
Unifor recommande la création d’une banque canadienne de développement pour financer les principaux secteurs de l’économie canadienne, dont l’énergie, le transport et la fabrication de pointe.
« Comme les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas, même sur les obligations d’État à très long terme, le moment est tout indiqué pour créer cette banque », lit-on dans le mémoire d’Unifor.
M. Dias préconise aussi une approche prudente à la négociation d’accords commerciaux, dont le Partenariat transpacifique, afin de garantir de plus grandes opportunités pour les Canadiens, et il demande au gouvernement fédéral de coordonner les efforts avec les gouvernements provinciaux pour attirer des investissements dans le secteur manufacturier au Canada.
Selon M. Dias, le développement des infrastructures est un élément essentiel pour relancer l’économie, qu’il s’agisse des infrastructures physiques ou sociales, comme les soins de santé, l’éducation et la bonification du Régime de pension du Canada, ainsi que l’investissement dans la transition vers une économie verte.
Pour garantir le maximum de bénéfices des investissements dans les infrastructures, Unifor propose la mise en place de conditions de fabrication au Canada pour les matériaux et les intrants ainsi que des initiatives d’embauches locales (notamment parmi les groupes vulnérables), le retrait de toute condition à la participation du secteur privé et l’amélioration de l’accessibilité au transport pour les Canadiens ayant une incapacité.
Alors que le pays est riche en ressources naturelles, Unifor réclame aussi une stratégie multidimensionnelle relative aux ressources naturelles dans les principales industries, comme le pétrole et le gaz, les mines et la foresterie, qui soit socialement inclusive, écologiquement responsable et avantageuse sur le plan économique.
« Le Canada doit s’éloigner de la tendance limitée à l’exportation simple de ses ressources naturelles pour que d’autres les raffinent ou les manufacturent », a déclaré M. Dias.
Le mémoire d’Unifor est disponible sur le site Unifor.org.