« Ça ne peut qu’aider à soutenir notre industrie pour démontrer que nous respectons les règles et que ce n’est pas l’aluminium canadien qui inonde le marché nord-américain, c’est donc un plus », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois du syndicat Unifor.
Il faut rappeler que les États-Unis ont annoncé l’imposition de droits de douane sur l’aluminium primaire canadien sur la foi d’une plainte déposée par deux entreprises somme toute peu importantes au sein de l’industrie de l’aluminium aux États-Unis. « En fait, tout le monde s’entend pour dire qu’il ne s’agit que d’une manœuvre électoraliste du président Trump qui tente de contrer la baisse de sa popularité dans les sondages. On a tout de suite réclamé des contre-mesures du gouvernement Trudeau, ce qui a été heureusement fait », explique Renaud Gagné.
Selon l’annonce effectuée aujourd’hui, un programme de traçabilité permettra d’établir clairement la présence de l’aluminium québécois et canadien sur le marché afin de démentir les faussetés qui ont circulé sur le fait notamment que l’industrie canadienne avait exporté trop l’aluminium sur le marché américain.
Le syndicat Unifor se réjouit aussi d’une aide supplémentaire accordée à l’entreprise Staca, du Saguenay, dont les travailleuses et travailleurs sont syndiqués avec Unifor.
« L’industrie de l’aluminium est essentielle à la région, il faut que nous nous battions tous ensemble pour soutenir les emplois », rappelle le dirigeant syndical.
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