« Pour une première fois depuis le début de la démarche initiée au printemps 2016, l’ensemble des élues et élus de l’Assemblée nationale s’entendent sur les principes qui ont guidé jusqu’à présent le projet de réforme du mode de scrutin. », affirme le président du MDN, Jean-Pierre Charbonneau. « Il est donc maintenant impossible de maintenir le statu quo et de plaider en sa faveur car le mode de scrutin actuel ne respecte pas tous ces principes. »
Des représentants du Parti libéral avaient participé aux premières rencontres trans-partisanes organisées par le MDN en 2016, mais le parti s’était dissocié de la démarche lorsque les partis d’opposition s’étaient engagés publiquement à travailler ensemble sur la base de ces principes pour parvenir à une réforme suite aux élections de 2018.
« Avec ce vote unanime, nous invitons le Parti libéral du Québec à participer dorénavant aux travaux trans-partisans qui ont cours afin que l’ensemble des partis représentés à l’Assemblée nationale conviennent d’une proposition consensuelle de mode de scrutin qui suscitera la plus large adhésion », de rajouter Jean-Pierre Charbonneau.
L’un des principes énoncés : le respect du poids politique des régions
Le MDN accueille par ailleurs aussi positivement la déclaration du président de la Fédération québécoise des municipalités, le maire Jacques Demers, qui a réitéré hier la nécessité de préserver le poids politique des régions tout en évitant de se prononcer contre le projet de réforme du mode de scrutin. Il s’agit d’une ouverture importante de la FQM qui se présente maintenant comme un acteur positif du changement.
« Il est convenu par l’ensemble des partis politiques que le poids politique des régions doit être préservé », rappelle le président du MDN. « Nous croyons par ailleurs que la réforme qui sera proposée assurera une meilleure représentation de la volonté populaire exprimée dans chacune des régions et permettra encore plus d’accès qu’actuellement aux représentants élus, de par le fait qu’il y aura à la fois des députés de circonscriptions et des députés régionaux de compensation qui seront issus de partis différents. » Il est convenu jusqu’à présent qu’aucune région ne devrait se voir retirer de sièges dans le cadre de la réforme électorale à venir.
Le MDN est aussi d’accord avec le président de la FQM quand celui-ci plaide pour que les futurs députés issus du nouveau mode de scrutin aient les moyens de bien représenter la population de leur territoire électoral.
Pour en savoir plus sur la campagne Chaque voix compte menée depuis 2016 par le Mouvement Démocratie Nouvelle : www.chaquevoixcompte.com
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