« Le rôle d’un chef d’État, c’est de défendre les intérêts de son monde, des travailleurs et des travailleuses. Or, c’est l’inverse qui se produit dans le cas d’ABI. Non seulement Hydro-Québec subventionne depuis 14 mois un lock-out de plus de 200 millions $, mais en plus, M. Legault tourne le dos aux syndiqués en leur demandant de faire des "compromis" et en mettant tout son poids derrière le PDG d’Alcoa. Il sabote carrément le rapport de force ! Résultat : grâce à la bénédiction du premier ministre, ABI a rejeté l’offre et le lockout continue », a déploré Mme Massé lors de la période de questions.
Alors que Sico, Bombardier et la Banque Laurentienne ont récemment annoncé des licenciements au Québec, la porte-parole solidaire a tenu à rappeler l’engagement pris en campagne par François Legault de créer davantage d’emplois payants au Québec, soulignant que son attitude dans le conflit d’ABI est contraire à cette promesse.
« Partout au Québec, de bons emplois disparaissent et chaque fois, M. Legault semble regarder ailleurs. C’est le cas à l’ABI, où plus de mille bons emplois sont menacés depuis 14 mois. Pour un premier ministre qui répétait pendant la campagne qu’il voulait créer des bonnes jobs payantes pour son monde, il ne semble pas jouer dans la bonne équipe. Il est temps que François Legault se ressaisisse et qu’il comprenne que le rôle de chef d’État, c’est de défendre les Québécois et les Québécoises, pas les multinationales comme Alcoa et son PDG à 13 millions », a-t-elle plaidé.
Un message, un commentaire ?