Édition du 17 décembre 2024

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États-Unis

Un Président absent : l’impuissance de Barack Obama en héritage

Tiré de counterpunch.org | 13 janvier 2017 | Traduction : Alexandra Cyr

C’est depuis Brasilia que le 29 mars 2011, Barack Obama a annoncé, sans trop de fracas, la plus récente décision de changement de régime de sa présidence. Le bombardement de la Lybie avait déjà commencé ; une pluie de missiles et des attaques aériennes étaient en action. C’était en quelque sorte une intervention soudaine concoctée par Hillary Clinton [1], Susan Rice [2] et la diva de la vengeance, Samantha Power [3]. Elles étaient toujours partantes pour des bombardements en masse au nom des droits humains.

B. Obama s’est vite rangé à leur avis en disant qu’il était temps que Kadhafi parte. L’empire était à bout de patience envers le capricieux colonel. Les vagues buts de l’opération sont passés de « établir une zone interdite de vols » au changement de régime. Très vite, les bombardements ont ciblé le colonel Kadhafi et sa famille. Comme cela se produisait dans la foulée de l’assassinat sanglant d’Osama Ben Laden, M. Kadhafi avait raison de craindre de se retrouver dans un sac à cadavre.

Aucune protestation contre la destruction de Tripoli ne s’est fait entendre. Le Congrès devait donc faire certaines tentatives pour questionner le déclenchement non autorisé de cette guerre alors qu’il n’y avait aucune provocation. En des temps antérieurs de la République après l’adoption du War Powers Act en 1973, B. Obama dans son arrogante mise au défi du Congrès, aurait peut-être provoqué une crise constitutionnelle. Nous étions dans une époque plus lente, moins vibrante et où les enjeux vitaux avaient été relégués dans une sorte de théâtre politique. Tous les acteurs ont joué leur partie sérieusement, mais tous et toutes, même les téléspectateurs-trices des nouvelles en continue, ont compris que ce qu’on leur servait n’était qu’un spectacle. Les guerres allaient avoir lieu ; le Congrès les financerait et la population n’aurait rien à dire. (…)

Le bon vieux John Boehner [4], (…) a préparé une résolution demandant au Président Obama de dévoiler ses intentions par rapport à la Lybie. La Chambre des représentants l’a adoptée presque sans opposition. Une autre résolution préparée par la mouche du coche, Dennis Kucinich [5], appelait à un retrait immédiat des forces américaines de Lybie. Cette proposition radicalement raisonnable n’a reçu que 148 pauvres votes. M. Obama a rejeté ces deux tentatives pour minimiser son approche unilatérale des opérations militaires en expliquant, avec une touche glaçante, que les 14,000 sorties des avions américains au-dessus de la Lybie, ne représentaient pas une « guerre ».
Voilà Barack Obama devenu moraliste politique ? Agent de changement ? Universitaire spécialiste de la constitution ? Écoutez son ton agacé et méprisant. Certains-es pourraient dire, maussade comme celui de l’étudiant talentueux qui est pris en pleine tricherie à l’examen final.

Oui, tous les acteurs politiques ont joué leur rôle, mais lequel Obama a-t-il joué exactement ?

Barack Obama, récipiendaire du prix Nobel, s’est positionné lui-même comme un « nouvel internationaliste », le chef exécutif de l’empire global, plus préoccupé de consulter les chefs-fes d’État européens-nes que les membres du Congrès, même ceux de son propre parti. Ses partenaires dans la conspiration de la mésaventure libyenne étaient David Cameron [6] et Nicholas Sarkozy [7] ; drôle de troïka c’est le moins que l’on puisse dire ! Il semble que même le Secrétaire d’État à la défense du Président Obama, Robert Gates, ait été discrètement tenu en dehors du cercle de décision.

On commence à voir pourquoi M. Obama a soulevé une telle réaction au sein de l’historique droite libertarienne. Il affiche une certitude royale, semble souvent fasciné par la noblesse de ses intentions, se présentant comme une sorte de sauveur de l’Empire américain déclinant.

Alors qu’il pouvait insuffler aux masses un idéal nouveau, il a fondamentalement été un pragmatique surtout lorsque venait le temps de soutenir ses propres ambitions, ne voulant pas entacher sa réputation par des défaites. C’est la seule raison pour laquelle il a cessé d’agir pour la création d’un État palestinien quand son envoyé spécial pour le Proche Orient, George Mitchell, a démissionné dans la frustration. C’est aussi pour cela qu’il a obstinément refusé la solution d’un système public d’assurance-maladie et fait adopter son atroce loi sur les soins de santé. C’est ce qui lui a fait refuser le marché du carbone, la loi sur la vérification des cartes syndicales sur les lieux de travail syndiqués et le DREAM Act [8].

Le Président Obama est arrivé au pouvoir au moment où la majorité de la population semblait prête à vouloir faire face à la dérive du « projet américain » qu’elle rejetait. Avant son décès, Norman Mailer [9] se désolait que la culture américaine soit rongée par sa mauvaise conscience. Le pays était perverti par le poids psychique laissé par des années de guerres illégales, de torture, de cupidité affichée officiellement, de pudibonderie religieuse, de surveillance gouvernementale, de déception avec l’usage du Viagra, du léger goût des aliments génétiquement modifiés, des emplois merdiques, du cinéma lugubre et infantile et de la musique industrielle. Tout cela défile dans un montage de Tweets irritants ; les adeptes des nouveaux moyens de communication traitent même l’ordinaire du cyber espace comme leur propre reflet.

Le capitalisme industriel n’offrait plus de produits, en tous cas pas pour les 80 % (de la population) ; l’économie était en ruine, en train de s’enfoncer dans ce qui semblait être une récession sans fin. Le secteur manufacturier avait implosé ; des millions de bons emplois bien payés avaient été délocalisés avec rien d’autre pour les remplacer que des postes misérables dans le secteur des services. Le chômage chronique avait atteint 10 % avec un effet pire, bien pire, au sein de la population afro-américaine. Ceux et celles qui ont pu garder leur emploi ont vu leurs salaires stagner, leur maison perdre une bonne partie de sa valeur et ont suffoqué sous les dettes. ce qui ne pardonne pas. Pendant ce temps, le capital s’est concentré dans des cercles toujours plus limités, au sein d’un nouvel et odieux petit groupe de super riches ; les mille milliards de fonds peuvent circuler facilement.

En 2008, la mélancolie semblait avoir envahi les esprits américains. Le pays a pu voir son propre gouvernement lui assurer qu’il n’y avait pas lieu d’avoir peur de l’avenir. L’industrie la plus florissante était celle de la paranoïa. De High Sierras [10] à Blue Ridge [11], le paysage politique était marqué par l’amertume et la rancœur, juste ce qu’il fallait pour faire germer le Tea Party [12] et encore plus de rancœur et plus de mouvements venimeux dans la droite américaine. Ces gens ne sont pas les descendants-es des fiers-ères libertariens-nes comme Barry Goldwater [13] ; les membres du Tea Party n’avaient pas l’innocence et l’idéalisme naïf de Goldwater. Ces populistes des banlieues étaient blancs-hes, vieillissants-es et malheureux-ses. La nostalgie lugubre d’une fabulation pré-lapsarianisme [14] qu’aurait été l’administration Reagan. Plusieurs sentaient que leur rang social n’en finissait plus de s’éroder inexorablement ; il leur fallait récupérer leur pays. Mais le reprendre à qui ?

Au lieu de s’en prendre aux entreprises qui délocalisent leurs activités et les emplois, c’est vers les immigrants-es, les noirs-es, les fonctionnaires et les enseignants-es, les scientifiques et les homosexuels-les qu’ils dirigent leur colère. Il y a quelque chose de profondément pitoyable dans le fatalisme politique de cette nouvelle espèce d’ignorants-es, mais il faut dire que leur colère était généralement pure. Cette étrange partie de la population américaine est mécontente, et porte un sens peu cohérent d’aliénation, de désespoir aigu devant la diminution des choix de vie possibles dans l’Amérique postindustrielle.

Non, il ne s’agissait pas d’idéalistes fanatiques ou même d’utopistes attardés-es. Ce sont en quelque sorte des niveleurs-euses, d’épouvantables niveleurs-euses, des conspirateurs-trices animés-ées par une soif à la Nixon pour la destruction politique. Poussées dans la fabulation par les invectives cyniques des Glenn Beck [15] et Rush Limbaugh [16], les foules présentes aux rassemblements du Tea Party à l’été 2009 donnaient des signes de psycho pathologies collectives. Il semblait que cette folie agaçante, enracinée dans des années de confinement dans le substrat des banlieues américaines, s’échappait finalement aux heures de grande écoute pour que le monde entier en soit témoin sur You Tube, en supportant le dégout qu’elle suscite. Sur le National Mall, on pouvait entendre Michele Backmann [17], avec son insipide charabia, et la nouvelle manière américaine de ramener du passé ceux et celles qui se sentent perdus-es, sont amers-ères et ont le sentiment d’avoir été abandonnés-es par leur culture.

Avec ses dispositions optimistes et son aptitude pour la mystification, Barack Obama aurait pu les amener à changer de position ou tout au moins aurait pu les contourner ; au lieu de cela, il a reçu leurs coups les plus bas. Comment ?

M. Obama est passé maître dans le geste politique, mais a tendance à reculer devant la moindre petite bataille, même quand les événements et le public sont de son côté. Son instinct politique le porte à se situer au centre ; c’est un porteur du compromis réfléchi. Il ressemble plus à Rodney King [18] (Ne pouvons-nous pas travailler tous ensemble ?) qu’au Révérend (Martin Luther) King. Même lorsqu’il est confronté à des empotés comme John Boener ou Eric Cantor [19], il peut faiblir.

Peut-être n’a-t-il jamais été confronté dans le passé à ce niveau d’hostilité toxique. Après tout, n’a-t-il pas eut une vie heureuse d’enfant roi, choyé et dorloté, encouragé et même adulé de l’Indonésie jusqu’à Harvard. Il représenterait totalement le nouveau multiculturalisme : grand et mince, affable, plutôt sûr de lui et non menaçant. Sa vague idéologie libérale demeure peu lisible. Au lieu de présenter un programme complètement nouveau, il a servi un discours facile avec de mots gentils pour proclamer le début de l’ère post-raciale et post-partisane dans le pays. Au lieu de choisir le changement radical, il a simplement offert des compétences de gestion. Évidemment, à droite, les partisans-es du soi-disant mensonge sur son lieu de naissance [20], ont interprété ces particularités comme une manifestation d’orgueil et d’arrogance et cela n’a servi qu’à alimenter leur rage. La virulente droite a fait le portrait du Président Obama et a trouvé qu’il était la parfaite cible pour leur haine accumulée. Encore mieux, elle ciblait un ennemi si peu disposé au conflit qu’elle pouvait l’inonder d’attaques racistes sans qu’il réplique.

Les blessures politiques les plus graves qu’il a subies lui sont venues de ses propres actions. Par exemple, avant son élection, quand il s’est précipité à Washington pour participer au sauvetage du Wall Street de G.W. Bush. C’était probablement le premier signe que, derrière les discours lumineux à propos du changement systémique et de génération, se terrait l’esprit servile d’un homme qui voulait désespérément faire partie de l’élite politique et financière du pays. Au lieu de rencontrer les victimes des prédateurs de Wall Street ou leurs avocats-es comme l’ont fait Elizabeth Warren [21] et Ralph Nader [22], B. Obama a montré le poing aux penseurs de Goldman Sachs et bavardé avec la crème de la crème des lobbyistes de K Street [23] à Washington. Tout compte fait, il a aidé à sauver certaines des entreprises les plus corrompues de Wall Street, a accepté que leurs PDG ne soient pas poursuivis-es pour leurs crimes financiers et, comme on pouvait le prédire, ils ont été remboursés-es plus tard, malgré leur mépris.
La révolution Obama était donc déjà finie avant d’avoir commencé, portée qu’elle était par des politiciens-nes si désireux-euses de se voir à hauteur de l’establishment. Après cela, des promesses comme celles de faire face aux changements climatiques, fermer Guantanamo, en finir avec la torture et mettre en place un système de soins de santé nationalisé ont été faciles à contrecarrer.

Exemple : l’enjeu si vif de sa campagne électorale de mettre fin à la guerre en Irak. Quelques semaines après son assermentation, Robert Gates et le Général Petreaus l’ont amené à Camp David [24]. Il en est revenu humilié et meurtri. Le retrait des troupes s’est mis en place tout doucement, mais une sinistre partie est restée sur place indéfiniment : un contingent de quelques 50,000 hommes et femmes, d’agents spéciaux de la CIA, d’unités de forces spéciales, d’escadrons de la mort et d’employés-es d’impitoyables compagnies de sécurité privées. Le parti-pris de G.W. Bush pour la guerre est devenu, sous Obama, un sujet hors de vue et hors des esprits.

À l’automne 2009 à Washington, même les plus insensibles étaient épuisés-es devant l’enchevêtrement dans lequel l’occupation américaine en était arrivée en Afghanistan. Le rythme sauvage de cette guerre se retournait contre nous. Trop de promesses non tenues, trop de bombardements sur des mariages, trop d’assassinats, de morts et de mutilations d’enfants, de manque de courage et de corruption chez les marionnettes de Kaboul. Le vent avait irrévocablement tourné contre les États-Unis et leurs sordides politiques. Loin d’être affaiblis, les Talibans étaient plus forts qu’ils ne l’avaient jamais été depuis 2001. Au lieu de profiter de ce profond changement d’humeur pour diminuer le nombre de troupes dans le pays, le Président, dans un effort cynique pour prouver sa fibre martiale, a donné un sombre discours à West Point et y a annoncé qu’il élevait les enjeux en Afghanistan en y envoyant les renforts demandés par le Général Petreaus et déclenchait une nouvelle vague d’opérations mortelles pour rechercher et traquer les insurgés suspects à travers le Hindou Kouch ( chaine de montagne entre l’Afghanistan et le Pakistan) et à l’intérieur du Pakistan.

Ce soir-là, B. Obama a adopté un ton sévère et a émaillé son discours de pauses d’allure impériale. Comme s’il voulait montrer que contrairement au capricieux G. W. Bush il allait faire la guerre jusqu’à la victoire.

Mais il savait autre chose, tout comme le haut commandant Stanley McChrystal et son collègue D. Petreaus qui ont marqué la stratégie de la contre-insurrection. Ils savaient qu’il n’y avait rien à gagner en Afghanistan. Dans ce coin perdu de la planète, il n’y avait rien qui puisse permettre d’évaluer un succès militaire. Ce devait être une guerre punitive purement et simplement, pensée pour faire couler un maximum de sang ; une guerre obscène menée à distance avec des drones qui attaquent des villages de paysans sans faire de distinctions.

Par la suite, le mouvement américain pour la paix n’avait plus qu’à se lamenter sur un tel outrage. Pendant que la guerre du Président Obama s’étendait de l’Afghanistan et du Pakistan vers le Yémen, la Somalie et la Lybie, personne n’a pipé mot, en dehors des redoutables travailleurs-euses catholiques, des Quakers et de quelques Femmes pour la paix (Code Pinkers), les derniers éclairs moraux de notre nation. Ces pauvres cris de protestation se sont transformés en lamentations inaudibles et en murmures de désillusion. Se peut-il que la gauche américaine se soit éteinte comme n’importe quelle puissante force politique et qu’il ait fallu la présidence Obama pour le prouver ?

Et qu’advient-il de ses ardents-es partisans-es ; de ces jeunes croisés-es qui le voyaient, illuminé dans le rayon sacré de sa rhétorique éthérée et qui se sont accrochés-es durant les durs moments des deux campagnes électorales avec une dévotion quasi religieuse ? Qu’est-ce qui leur traverse la tête quand la brume se retire et qu’il est possible de rendre compte que le Président Obama empruntait les politiques de l’ère Bush sur presque tout, pour la guerre contre la terreur, les détentions illimitées de personnes non accusées, jusqu’à des raids contre les distributeurs-trices de marijuana médicale dans des États où elle est légalisée ? En effet quoi donc ?

Les illusions ont la vie dure spécialement quand elles sont lancées avec des missiles Cruise.


[1Secrétaire d’État à l’époque et candidate malheureuse à la Présidence en 2016. N.d.t.

[2Spécialiste de la politique internationale, ambassadrice des États-Unis aux Nations-Unies à l’époque puis conseillère spéciale du Président Obama sur ces enjeux. N.d.t.

[3Conseillère spéciale puis membre de l’administration Obama à partir de 2007. Spécialiste et professeure de politique internationale, elle est devenue Ambassadrice des États-Unis à l’ONU à partir de 2013 jusqu’à la fin de l’administration Obama. N.d.t.

[4Président républicain de la Chambre des représentants à l’époque. N.d.t.

[5élu démocrate à la Chambre des représentants maintenant à la retraite. N.d.t.

[6Premier ministre conservateur du Royaume Uni à l’époque. N.d.t.

[7Président français de droite à l’époque. N.d.t.

[8Projet de loi défait au Congrès américain qui donnait des protections particulières et la résidence permanente (sous conditions) aux mineurs-es nés-es de parents sans papiers arrivés-es aux États-Unis dans leur plus jeune âge ou nés-es en sol américains. On qualifie ces jeunes de Dreamers, ceux et celles qui rêvent d’Amérique. N.d.t.

[9Célèbre écrivain et cinéaste américain mort en 2007. N.d.t.

[10Grand sentier de randonnée dans le parc national Séquoia en Californie. N.d.t.

[11Partie des Appalaches (chaine de montagne de l’est américain) aussi appelée Blue Montains. N.d.t.

[12Formation d’extrême droite dans le Parti républicain. N.d.t.

[13Sénateur républicain de l’Arizona pendant 30 ans. Il a été candidat à la Présidence en 1964, battu par L.B. Johnson, démocrate. N.d.t.

[14Ensemble des doctrines calvinistes qui décrivent l’ordre théorique des décrets de Dieu en particulier pour la chute de l’homme et la réprobation. Encyclopédie française.fr et Wikipedia.

[15Polémiste américain, animateur de radio, commentateur sur la chaine de télé Fox. Il se définit comme libertarien et conservateur. N.d.t.

[16Animateur de ligne ouverte à la radio américaine, ultra conservateur. Il a soutenu le Tea Party. N.d.t.

[17Vedette du Tea Party à l’époque et candidate à la candidature républicaine à la présidence en 2012. N.d.t.

[18Afro-américain de Los Angeles passé à tabac par la police de Los Angeles en 1991 ce qui a provoqué une période de soulèvement et d’émeutes dans la ville. N.d.t.

[19Républicain, président de la Chambre des représentants de 2011-14 qui a joué un rôle important dans le blocage du gouvernement américain. Il a été battu dans une primaire par un candidat du Tea Party. N.d.t.

[20Toute une partie de la droite américaine, Donald Trump en tête, à partir d’un certain moment, a soutenu que B. Obama n’était pas né sur le sol américain que, donc il n’avait pas le droit d’en être Président. N.d.t.

[21Sénatrice démocrate de gauche depuis 2013. N.d.t.

[22Homme de gauche, avocat des consommateurs-trices et ex-candidat à la Présidence américaine. N.d.t.

[23Rue de Washington où sont concentrés les grands bureaux d’avocats, ceux de grandes entreprises et de lobbyistes. N.d.t.

[24Résidence de campagne officielle de la Présidence américaine. N.d.t.

Jeffrey St.Clair

Jeffrey St. Clair est rédacteur en chef de CounterPunch. Son livre le plus récent est An Orgy of Thieves : Neoliberalism and Its Discontents (Counterpunch, novembre 2022, avec Alexander Cockburn).

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