Les organismes qui œuvrent auprès des nouveaux arrivants s’opposent fermement à la proposition qui vise la déportation de personnes à statut soi-disant temporaire qui auraient échouées à un test linguistique ou des « valeurs » imposé par un éventuel gouvernement caquiste.
Nous nous engageons à déployer une mobilisation et des ressources sans précédent, conjointement avec d’autres réseaux communautaires, syndicaux et d’employeurs au Québec, au Canada et au niveau international pour empêcher que le Québec devienne le premier État en occident à adopter de telles pratiques. Même des actuels gouvernements d’extrême droite comme en Autriche, en Hongrie ou en Italie, connus pour la radicalité de leurs politiques d’immigration ne déportent personne lorsqu’il échoue à un test linguistique. Le cas échéant nous mettrons des ressources à la disposition des personnes menacées de déportation en matière de protection, de soutien matériel et juridique. Nous créerons des zones sanctuaires de protection afin de protéger toute personne touchée par de telles mesures.
« Accueillir les nouveaux arrivants sous la menace et l’exclusion systémique ne fait pas partie des valeurs québécoises », rappelle Lida Aghasi, coprésidente de la TCRI. « Rappelons que l’intégration des nouveaux arrivants est un processus bidirectionnel qui engage autant la société d’accueil que les nouveaux arrivants. C’est là-dessus qu’il faut miser nos efforts et nos engagements, et nous demandons à tous les partis politiques de se concentrer sur une culture d’accueil plutôt que sur une d’expulsion. »
*La TCRI regroupe 143 organismes œuvrant auprès des personnes réfugiées, immigrantes et sans statut au Québec.
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