Sonia Éthier, présidente de la CSQ, salue l’importante mobilisation étudiante qui a cours cette semaine : « Il est évident que cet enjeu doit être abordé rapidement par le nouveau gouvernement. À ce stade-ci, les situations diffèrent d’un programme à l’autre. C’est géré de façon très arbitraire. Il est nécessaire de remettre les choses en ordre et d’avoir une vision plus large du dossier, à la grandeur du Québec. »
Les femmes particulièrement affectées
De plus, la leader syndicale rappelle que les stages non rémunérés touchent davantage les femmes et qu’en outre, « lorsqu’elles reçoivent une rémunération, elle s’avère bien souvent inférieure à celle de leurs collègues masculins. Ce sont donc les femmes qui sont les plus touchées par cette précarité étudiante et c’est extrêmement préoccupant ».
Enfin, la présidente de la CSQ souhaite que le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, fasse preuve de leadership dans le dossier afin de régler une situation qui perdure depuis trop longtemps : « Il y a eu un pas de fait par l’ancien gouvernement avec la compensation des stages 4 en enseignement. Il est maintenant nécessaire de se pencher plus globalement sur la question des stages », conclut Sonia Éthier.
Rappelons qu’en enseignement supérieur, la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ), la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ) et la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ) réunissent des syndicats dans l’ensemble du réseau des cégeps. Du côté universitaire, la CSQ représente plus de 3 500 membres qui sont des professionnels de recherche, des chargés de cours de même que du personnel d’encadrement et de soutien.
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