Nous appelons
– les salariés qui ont perdu leur travail,
– ceux qui ont un travail mais qui savent que personne n’est à l’abri au milieu de la récession économique,
– les retraités qui verront réduire leurs pensions,
– les femmes qui paieront une fois de plus doublement le gaspillage de mâles puissants,
– les chômeurs qui verront leurs maigres droits encore réduits,
– les fonctionnaires insultés et méprisés,
– les sans papiers qui serviront comme toujours de boucs émissaires,
– les épargnants qui ne savent pas s’ils pourront récupérer leur argent,
– les précaires, les sans droits qui n’ont déjà plus rien à perdre dans cette société qui les a oubliés,
– les enfants innocents dans cette histoire et qui souffriront également,
– les anciens qui savent par expérience que rien ne s’est jamais gagné sans lutter,
– les paysans trop souvent étranglés par les multinationales de la distribution,
– l’individualiste qui croit qu’il sera sauvé mais qui sera lui aussi touché,
– notre voisin qui ne comprend peut-être pas l’économie mais voit avec étonnement comment sont aidés les riches pour qu’ils continuent à spéculer avec l’argent qui n’est pas le leur,
– les jeunes qui ne trouveront pas d’emploi ces prochains mois,
– les écologistes scandalisés de voir la lutte contre le réchauffement climatique et la crise écologique repoussée à des jours meilleurs,
– les syndicalistes qui ont compris qu’on ne pourra lutter pour les droits des travailleurs sans globaliser les luttes,
– les altermondialistes qui avaient prédit ce désastre sans être écoutés,
– les militants des droits fondamentaux humiliés, qui doivent quémander des millions pour sortir les pays du Sud de la misère quand on trouve des milliards pour sauver les banquiers,
– les hommes et les femmes politiques qui n’ont pas renoncé à changer le monde,
– les déçus pour qu’ils arrêtent de sous-estimer leurs propres forces,
– ceux qui sont en colère face aux injustices exacerbées par la crise et qui veulent l’exprimer dans la rue.
Nous appelons ceux qui ne seront pas dans les G des puissants à relever la tête.
Ensemble, nous sommes un G bien plus puissant : le GH ou Genre Humain.
Parce qu’on ne transforme pas des pyromanes en pompiers,
parce qu’ils n’ont pas été élus pour diriger l’humanité,
parce qu’ils ont depuis trente ans mis en place les politiques qui nous ont conduits à ce désastre,
parce qu’ils ne souhaitent que sauver le système et non le transformer, leur sommet ne sera pas le nôtre !
Pour exiger que les peuples soient écoutés face à la crise,
Tous dans la rue le 15 novembre !