Le Centr’ERE co-organise avec la revue Relations et les Éditions science et bien commun le lancement du livre Et si la recherche scientifique ne pouvait pas être neutre ? Regards critiques sur la science et engagement citoyen, ainsi qu’une table ronde portant sur le sujet.
Notre société s’appuie beaucoup sur le savoir scientifique pour traiter des enjeux et questions vives qui la traversent. Ce savoir est le plus souvent représenté comme étant neutre, objectif et le mieux à même de guider l’action publique. Les recherches se déploient pourtant toujours dans une culture donnée et sont menées sur la base de valeurs diverses, dans des contextes qui ont plus ou moins d’influence sur les résultats. Et si une science « située », qui rend visible les conditions dans lesquelles elle est produite, servait mieux le débat public et était mieux en mesure de dialoguer avec les autres formes de savoir portées par les citoyens et les citoyennes ?
Avec :
Gilles Bibeau, professeur émérite du Département d’anthropologie de l’Université de Montréal ;
Lena Hübner, étudiante au doctorat en communication de l’UQAM ;
Karen Messing, professeure émérite du Département des sciences biologiques de l’UQAM ;
Florence Piron, professeure au Département d’information et de communication de l’Université Laval.
Animation :
Laurence Brière, professeure associée au Centr’ERE et à l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM.
Cet événement est organisé dans la foulée du dossier « Regards critiques sur la science » de la revue Relations (no 801, février 2019) et de la parution du livre Et si la recherche scientifique ne pouvait pas être neutre ? (Éditions science et bien commun, 2019), codirigé par Laurence Brière, Mélissa Lieutenant-Gosselin et Florence Piron.
Quand :
Le jeudi 2 mai 2019
de 17 h 30 à 19 h 30
Où :
Didacthèque de la Bibliothèque des sciences de l’éducation, local W-1011, Pavillon Thérèse-Casgrain, 455 boul. René-Lévesque Est, à Montréal.
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