Cet événement sert de rappel aux trop nombreux cas d’abus policiers envers les femmes des Premières Nations. La situation a contribué à briser la confiance de nos nations envers le système de justice.
« Plusieurs femmes ne croient plus à ce système qui les a trahies et qui n’a pas su les protéger. C’est la raison pour laquelle je suis ici, pour appuyer leurs voix et lancer un appel international afin qu’elles puissent obtenir justice et respect de leurs droits humains », a expliqué la Cheffe de la Première Nation de Lac-Simon, Adrienne Jérôme, dont la communauté est voisine de la ville de Val-d’Or.
La Grande Cheffe du Conseil Tribal de la Nation Algonquine Anishnabeg Verna Polson qui participe également aux travaux de l’Instance, a tenu à ajouter ceci : « Avec les preuves présentées aux deux commissions d’enquête, nous craignons toujours que la Sûreté du Québec (SQ) ou d’autres corps de police puissent commettre des actes désobligeants et criminels en toute impunité. La Sûreté du Québec n’a jamais prononcé d’excuses ni entamé aucun dialogue avec les Premières Nations. Cette situation est déplorable et doit être dénoncée. »
« Nos enjeux ont fait l’objet de plusieurs commissions et des centaines de recommandations. Pourtant, peu d’impacts nous permettent de croire au changement. Nous continuerons de le rappeler aux gouvernements du Québec et du Canada qui recevront sous peu deux importants rapports (Commission Viens et Enquête nationale sur les femmes et filles autochtones disparues et assassinées). Nous serons vigilants, » a conclu le Chef Ghislain Picard.
Une copie du mémoire de l’APNQL à la Commission Viens est disponible à :
http://apnql.com/fr/evenement-parallele-de-lapnql/
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